AGAINST THE GRAIN (1990)

© Epitaph Records – Novembre 1990

Composition : Greg Graffin (chant), Brett Gurewitz (guitare), Greg Hetson (guitare), Jay Bentley (basse), Pete Finestone (batterie).

Dernier album avec Pete Finestone, ce cinquième opus se vend à plus de 100 000 exemplaires. Il contient la chanson 21st century (Digital Boy) qui sera ré-enregistré en 1994 pour apparaître sur l’album Stranger than Fiction. Souvent jouée en concert, c’est un des hymnes du groupe.

Liste des chansons

1. Modern Man Greg Graffin
2. Turn On The Light Brett Gurewitz
3. Get Off Greg Graffin
4. Blenderhead Brett Gurewitz
5. Positive Aspect Of Negative Thinking Jay Bentley
6. Anesthesia Brett Gurewitz
7. Flat Earth Society Brett Gurewitz
8. Faith Alone Greg Graffin
9. Entropy Greg Graffin
10. Against The Grain Greg Graffin
11. Operation Rescue Greg Graffin
12. God Song Greg Graffin
13. 21st Century (Digital Boy) Brett Gurewitz
14. Misery And Famine Greg Graffin
15. Unacceptable Bentley, Hetson
16. Quality Or Quantity Greg Graffin
17. Walk Away Brett Gurewitz
1. Modern man (Graffin)

I’ve got nothing to say,
I’ve got nothing to do.
All of my neurons are functioning smoothly
Yet still I’m a cyborg just like you.

I am one big myoma that thinks :
My planet supports only me,
I’ve got this one big problem: Will I live forever ?
I’ve got just a short time to see.

Modern man, evolutionary betrayer,
Modern man, ecosystem destroyer.
Modern man, destroy yourself in shame,
Modern man, pathetic example of earth’s organic heritage.

When I look back and think,
When I ponder and ask « why ? »,
I see my ancestors spend with careless abandon,
Assuming eternal supply.

Modern man, evolutionary betrayer,
Modern man, ecosystem destroyer.
Modern man, destroy yourself in shame,
Modern man, pathetic example of earth’s organic heritage.

Just a sample of carbon-based wastage,
Just a fucking tragic epic of you and I.

Homme moderne

Je n’ai rien à dire,
Je n’ai rien à faire.
Tous mes neurones fonctionnent comme il faut,
Pourtant, je suis un cyborg tout comme toi.

Je suis un grand myome qui pense :
Ma planète ne supporte que moi,
J’ai un seul gros problème : vivrai-je éternellement ?
Je n’ai que peu de temps pour le savoir.

Homme moderne, traître de l’évolution,
Homme moderne, destructeur d’écosystèmes.
Homme moderne, détruis-toi dans la honte,
Homme moderne, exemple pathétique du patrimoine organique de la terre.

Quand je regarde en arrière et que je pense,
Quand je réfléchis et que je me demande « pourquoi ? »
Je vois mes ancêtres consommer avec un abandon insouciant,
En présumant d’un approvisionnement éternel.

Homme moderne, traître de l’évolution,
Homme moderne, destructeur d’écosystèmes.
Homme moderne, détruis-toi dans la honte,
Homme moderne, exemple pathétique du patrimoine organique de la terre.

Juste un échantillon de gaspillage carboné,
Juste une putain de tragédie épique à propos de toi et moi.

2. Turn On The Light (Gurewitz)

I had a friend who kept a candle in his pocket,
He used to touch it when the wind was blowing high,
I guess it made him feel like he could buck the system
And when it flickered out we laid him down to die.

Turn on the light,
Turn on a million blinding
brilliant white incendiary lights,
A beacon in the night,
I’ll burn relentlessly
Until my juice runs dry.

I’ll construct a rack of tempered beams and trusses
And equip it with a million tiny suns,
I’ll install upon the roof on my compartment
And place tinfoil on my floor and on my walls.

Turn on the light,
Turn on a million blinding
brilliant white incendiary lights,
A beacon in the night,
I’ll burn relentlessly
Until my juice runs dry.

And I’ll burn like a roman fucking candle,
Burn like a chasm in the night,
For a miniscule duration, ecstatic immolation,
Incorrigible delight.

Allume la lumière

J’avais un ami qui gardait une bougie dans sa poche,
Il la touchait quand le vent soufflait fort,
Je suppose que cela lui donnait l’impression de pouvoir contourner le système
Et quand elle a vacillé, nous l’avons laissé mourir.

Allume la lumière,
Allume un million de lumières incandescentes brillantes et aveuglantes,
Un phare dans la nuit,
Je brûlerai sans relâche
Jusqu’à ce que je n’aie plus de jus.

Je vais construire une charpente de poutres et de poutrelles en bois trempé
Et l’équiper d’un million de petits soleils,
Je l’installerai sur le toit de mon compartiment
Et je placerai du papier d’aluminium sur mon sol et sur mes murs.

Allume la lumière,
Allume un million de lumières incandescentes brillantes et aveuglantes,
Un phare dans la nuit,
Je brûlerai sans relâche
Jusqu’à ce que je n’aie plus de jus.

Et je brûlerai comme une putain de bougie romaine,
Je brûlerai comme un feu dans la nuit,
Pour une durée minuscule, une immolation extatique,
Un délice inouï.

3. Get Off (Graffin)

Lascivious, it’s all that I can think of
As I drag my feet searching like a Diogenes.
Dangerous, the adjective of the decade
And of your alluring intricacies.

I can see your green-screen mentality
And I can feel the sting of it’s consequence,
And I know I shouldn’t, but it’s too much to ignore,
An emotion I deplore.

Every time I look at you, I just want do it,
I can clench my fist right through it,
But I just want to get off.

Rectilinear, this direction we’ve been heading
Never realizing we are on a runaway machine,
Angular, the momentum that does turn us one
Step further on our ladder, one more turn toward the east.

I realize your green-screen mentality
And I know it is shared by many more,
I know it’s quite impossible, but I am damned to find a way
to revolve the other way.

Every time I scrutinize I just say « screw it »,
We’re on a ride down a blind conduit
And I just want to get off.

Descendre

Lascif, c’est tout ce à quoi je pense
Alors que je traîne les pieds en me questionnant comme Diogène.
Dangereux, l’adjectif de la décennie
Et de vos séduisantes complexités.

Je peux voir ta mentalité simulée
Et je peux sentir la douleur de ses conséquences,
Et je sais que je ne devrais pas, mais c’est trop dur à ignorer,
Une émotion que je déplore.

Chaque fois que je te regarde, j’ai envie de le faire,
Je pourrais y enfoncer mon poing,
Mais je veux juste descendre.

Rectiligne, cette direction que nous avons prise
Sans jamais réaliser que nous sommes dans une machine en marche,
Angulaire, la pulsion qui nous fait avancer
D’un pas de plus sur notre échelle, un autre virage vers l’est.

Je me rends compte de ta mentalité simulée
Et je sais qu’elle est partagée par beaucoup d’autres,
Je sais que c’est tout à fait impossible, mais je suis condamné à trouver un moyen de tourner dans l’autre sens.

Chaque fois que je vérifie, je dis simplement « on s’en fout »,
Nous descendons un chemin à l’aveugle
Et je veux juste descendre.

4. Blenderhead (Gurewitz)

Flying through a dark prismatic tunnel on a carousel,
The earth is turning and you know it very well.
Your mind is reeling like ten helicopters wheeling
And you’re gonna hit the ceiling like a mallet on a bell.

Hey, blenderhead, they’re starting to ask questions,
Your transgressions are a danger flashing sign.
Challenge conventions and radiate your splendor
And feel those flywheels churn on your blenderhead.

Tally up the gleaming tender ventured on a wishing well,
Each shining trinket has a story it can tell.
Your moments pining like those tales all intertwining
Can become the rusted lining of a deep neglected shell.

Hey, blenderhead, you ask so many questions,
Your confusion’s a life-affirming sign.
Break from tradition and carry on with valor
And feel those flywheels churn your blenderhead.

Tête de noeud

Volant à travers un tunnel sombre et prismatique sur un carrousel,
La terre tourne et tu le sais très bien.
Ton esprit s’agite comme dix hélicoptères qui tournent
Et tu vas heurter le plafond comme un maillet sur une cloche.

Hé, tête de noeud, ils commencent à poser des questions,
Tes transgressions sont un signal « danger » clignotant.
Remets en cause les conventions et fais rayonner ta splendeur
Et sens ces volants tourner sur ta tête de noeud.

Note la précieuse tendresse qui s’aventure dans un puits à souhaits,
Chaque bibelot brillant a une histoire à raconter.
Tes moments de souffrance comme ces histoires qui s’entremêlent
Peuvent devenir la couche de rouille d’une coquille profondément négligée.

Hé, tête de noeud, tu poses tellement de questions,
Ta confusion est un signe de vie.
Romps avec la tradition et continue avec vaillance
Et sens ces volants tourner sur ta tête de noeud.

5. Positive Aspect Of Negative Thinking (Bentley)

Let’s gather ’round the carcass of the old deflated beast,
We have seen it through the accolades and rested in it’s lea,
Syntactic is our elegance, incisive our disease,
The swath endogenous of ourselves will be our quandary.

We’ve nestled in it’s hollow and we’ve suckled at it’s breast,
Grandiloquent in attitude, impassioned yet inept,
Frivolous gavel our design, ludicrous or threat,
Excursive expeditions leave us holding less and less.

So what does it mean?
When we tell ourselves it’s only for a while we have been deceived
And it’s only for a moment that the treasures of our day
Make life easier to complicate,
The treasure thrown away.

I’m so tired of all the fucked up minds,
Of all the terrorist religions and their bullshit lines,
Of all the hand-me-downs from all industrial crimes
And the weeping mothers and those who are led so blind,
Of the plastic protests and the hands of time
And the pursuit of mirth and all hating kind.

L’aspect positif des pensées négatives

Rassemblons-nous autour de la carcasse de la vieille bête désincarnée,
Nous l’avons vu à travers les louanges et nous nous sommes reposés dans sa couche,
Syntaxique est notre élégance, incisive notre maladie,
Notre part endogène sera notre dilemme.

Nous nous sommes nichés dans son antre et nous avons tété son sein,
Grandiloquent dans l’attitude, passionnés mais ineptes,
Notre projet est frivole, ridicule ou menaçant,
Les explorations extravagantes nous font tenir de moins en moins.

Alors, qu’est-ce que cela signifie ?
Quand on se dit que nous n’avons été trompés que pendant un certain temps
Et que ce n’est que pour un instant que les trésors de notre journée
Rendent la vie plus facile à compliquer,
Le trésor abandonné.

Je suis tellement fatigué de tous ces esprits dérangés,
De toutes les religions terroristes et de leurs discours à la con,
De tous les compromis dans les crimes industriels
Et des mères en pleurs et de ceux qui se laissent aveugler,
Des manifestations plastiques et des aiguilles du temps
Et de la poursuite du bonheur et de toute sorte de haine.

6. Anesthesia (Gurewitz)

Everybody is talking about the girl
Who went and killed the delivery man,
But she looks so kind and gentle,
It just doesn’t stand to reason.
I saw her right there just the other night
As stately as a slot machine,
But when she looked my way
Something mad as hell came over me, yeah.

Anesthesia, Mona Lisa,
I’ve got a little gun, here comes oblivion.
I never loved you, how did you find me?
The cops will never prove complicity now.
Anna…
(1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8)
All good children go to heaven !

I remember your face that August night
When we lied about the beautiful time to come,
And that crazy old man who came much to late
And caused a chain reaction.
I’ve been hanging out here for eleven long years
Like a church mouse wondering where the cat has gone,
And looking at you now is driving me to distraction.

Anesthesia, Mona Lisa,
I’ve got a little gun, here comes oblivion.
I never loved you, how did you find me?
The cops will never prove complicity now.
Anna…
(1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8)
All good children go to heaven !

Anesthesia

Tout le monde parle de la fille
Qui a tué le livreur,
Mais elle a l’air si gentille et si douce,
Que ça ne tient pas debout.
Je l’ai vue ici même l’autre soir
Aussi majestueuse qu’une machine à sous,
Mais quand elle a regardé dans ma direction
Quelque chose de fou m’est arrivé, oui.

Anesthesia, Mona Lisa,
J’ai un petit pistolet, voici venir le néant.
Je ne t’ai jamais aimé, comment m’as-tu trouvé ?
Les flics ne prouveront jamais notre complicité maintenant.
Anna…
(1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8)
Tous les bons enfants iront au ciel !

Je me souviens de ton visage cette nuit d’août
Quand on mentait sur les moments merveilleux à venir,
Et de ce vieux fou qui est arrivé bien trop tard
Et a provoqué une réaction en chaîne.
Je traîne ici depuis onze longues années
Comme une souris qui se demande où est passé le chat,
Et te regarder maintenant est une source de distraction.

Anesthesia, Mona Lisa,
J’ai un petit pistolet, voici venir le néant.
Je ne t’ai jamais aimé, comment m’as-tu trouvé ?
Les flics ne prouveront jamais notre complicité maintenant.
Anna…
(1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8)
Tous les bons enfants iront au ciel !

7. Flat Earth Society (Gurewitz)

Lie, lie, lie…

The full moon is rising over dark water
And the fools below are picking up sticks.
And the man in the gallows lies permanently,
Waiting for the doctors to come back and tend to him.

The flat earth society is meeting here today,
Singing happy little lies,
And the bright ship humana is sailing far away
with grave determination,
And no destination.

Lie, lie, lie…

Yeah, nothing feels better than a spray of clean water
And the whistling wind on a calm summer night,
but you’d better believe that down in their quarters
The men are holding in for their dear lives.

The flat earth society is somewhere far away,
With their candlesticks and compasses,
And the bright ship humana is well on its way
With grave determination,
And no destination.

Lie, lie, lie…

La société de la terre plate

Mensonge, mensonge, mensonge…

La pleine lune se lève sur l’eau sombre
Et les idiots en bas ramassent des bâtons.
Et l’homme à la potence reste couché en permanence,
En attendant que les médecins reviennent et s’occupent de lui.

La société de la terre plate se réunit ici aujourd’hui,
Chantant de joyeux petits mensonges,
Et le brillant navire « humana » navigue au loin
avec une forte détermination,
Et pas de destination.

Mensonge, mensonge, mensonge…

Oui, rien ne vaut un jet d’eau propre
Et le vent sifflant par une nuit d’été calme,
Mais vous feriez bien de croire que dans leurs quartiers
Les hommes s’accrochent à leur chère existence.

La société de la terre plate est quelque part au loin,
Avec ses chandeliers et ses boussoles,
Et le brillant navire « humana » est en bonne voie
Avec une forte détermination,
Et pas de destination.

Mensonge, mensonge, mensonge…

8. Faith Alone (Graffin)

Heard a sermon from a creaky pulpit with no one in the nave.
I paid a visit to the synagogue and I left there feeling blame.
No one can tell me what to do;
They had not the capacity to answer me.

What the world needs now is some answers to our problems.
We can’t buy more time because our tender isn’t valid.
If your soul needs love, you can get consoled by pity,
But it looks as though faith alone won’t sustain us no more.

Watched the scientists throw up their hands conceding, « Progress will resolve it all. »
Saw the manufacturers of Earth’s debris ignore another Green Peace call.
No one could tell me what to do;
No one had the ability to answer me.

What the world needs now is some accountability.
We can’t buy more time ’cause time won’t accept our money.
If your soul needs love, you can always have my pity,
But it looks as though faith alone won’t sustain us no more.

What the world needs now is some answers to our problems.
We can’t buy more time ’cause our tender isn’t valid.
What the world needs now is some accountability.
If your soul needs love, you can get consoled by pity,
But faith alone won’t sustain us anymore.
Faith alone won’t sustain us anymore…

La foi seule

J’ai entendu un sermon depuis une chaire grinçante, sans personne dans la nef.
Je suis allé à la synagogue et j’en suis reparti avec un sentiment de culpabilité.
Personne ne peut me dire ce que je dois faire ;
Ils ne sont pas en mesure de me répondre.

Ce dont le monde a besoin maintenant, c’est de réponses à ses problèmes.
Nous ne pouvons pas acheter plus de temps parce que notre offre n’est pas valable.
Si ton âme a besoin d’amour, tu peux te faire consoler par la pitié,
Mais il semble que la foi seule ne nous soutiendra pas plus longtemps.

J’ai vu les scientifiques lever la main, admettant que « le progrès résoudra tout ».
J’ai vu les fabricants de déchets terrestres ignorer un nouvel appel de Green Peace.
Personne n’a pu me dire ce que je devais faire ;
Personne n’a jamais pu me répondre.

Ce dont le monde a besoin maintenant, c’est d’une certaine responsabilité.
Nous ne pouvons pas acheter plus de temps car le temps n’acceptera pas notre argent.
Si ton âme a besoin d’amour, tu peux toujours avoir ma pitié,
Mais il semble que la foi seule ne nous soutiendra pas plus longtemps.

Ce dont le monde a besoin maintenant, ce sont des réponses à nos problèmes.
Nous ne pouvons pas acheter plus de temps car notre offre n’est pas valable.
Ce dont le monde a besoin maintenant, c’est d’une certaine responsabilité.
Si ton âme a besoin d’amour, tu peux te faire consoler par la pitié,
Mais la foi seule ne nous soutiendra pas plus longtemps.
La foi seule ne nous soutiendra pas plus longtemps…

9. Entropy (Graffin)

Random blobs of power expressed as that which we all disregard,
Ordered states of nature on a scale that no one thinks about.
Don’t speak to me of anarchy of peace or calm revolt,
Man, we’re in a play of slow decay orchestrated by Boltzmann.

It’s entropy, it’s not a human issue,
Entropy, it’s a matter of course.
Entropy, energy at all levels,
Entropy, from it you can not divorce.
And your pathetic moans of suffrage tend to lose all significance.

Extinction, degradation: The natural outcomes of our ordered lives.
Power, motivation: Temporary fixtures for which we strive.
Something in our synapses assures us we’re ok,
But in our disequilibrium we simply can not stay.

It’s entropy, it’s not a human issue,
Entropy, it’s a matter of course.
Entropy, energy at all levels,
Entropy, from it you can not divorce.

A stolid proposition from a man unkempt as I,
My affectatious nature I can not rectify,
But we are out of equilibrium unnaturally,
A pang of consciousness of death
And then you will agree.

It’s entropy.
Entropy, it’s a matter of course.
Entropy, energy at all levels,
Entropy, from it you can not divorce.
Entropy,
Entropy,
Entropy,
Entropy !

Entropie

Des taches aléatoires de pouvoir expriment ce que nous ignorons tous,
Des états ordonnés de la nature sur une échelle à laquelle personne ne pense.
Ne me parlez pas d’anarchie, de paix ou de révolte calme,
Mec, nous sommes dans un spectacle de lente décomposition orchestré par Boltzmann *.

C’est l’entropie, ce n’est pas un problème humain,
L’entropie, c’est une évidence.
L’entropie, l’énergie à tous les niveaux,
L’entropie, dont on ne peut pas divorcer.
Et vos pathétiques lamentations électorales ont tendance à perdre toute signification.

Extinction, dégradation : Les résultats naturels de nos vies ordonnées.
Pouvoir, motivation : Les installations temporaires pour lesquelles nous nous battons.
Quelque chose dans nos synapses nous assure que nous allons bien,
Mais dans notre déséquilibre, nous ne pouvons tout simplement pas tenir.

C’est l’entropie, ce n’est pas un problème humain,
L’entropie, c’est une évidence.
L’entropie, l’énergie à tous les niveaux,
L’entropie, dont on ne peut pas divorcer.

Une proposition insipide de la part d’un homme aussi négligé que moi,
Je ne peux pas rectifier ma nature émotionnelle,
Mais nous sommes anormalement en déséquilibre,
Un élan de conscience de la mort
Et puis vous serez d’accord.

C’est l’entropie.
L’entropie, c’est une évidence.
L’entropie, l’énergie à tous les niveaux,
L’entropie, dont on ne peut pas divorcer.
Entropie,
Entropie !

* Ludwig Eduard Boltzmann (1844 – 1906) est un physicien et philosophe autrichien, considéré comme le père de la physique statistique.

10. Against The Grain (Graffin)

Three thousand miles of wilderness
Overcome by the flow.
A lonely restitution of pavement,
Pomp and show,
I seek a thousand answers,
I find but one or two,
I maintain no discomfiture,
My path again renewed.

Against the grain,
That’s where I’ll stay.
Swimming upstream,
I maintain against the grain.

Here labeled as a lunatic,
Sequestered and content,
There ignored and defeated
By the government.
There’s an oriented public
Whose magnetic force does pull,
But away from the potential of the individual.

Against the grain,
That’s where I’ll stay.
Swimming upstream,
I maintain against the grain.

The flow is getting stronger
With smaller increments of time.
And Eddies of new ideas are
Increasingly hard to find,
You need all that the other has,
Your right to seize the day,
But in all your acquisitions
You will soon be swept away.

Against the grain,
That’s where I’ll stay.
Swimming upstream,
I maintain against the grain.

There’s a common consensus
And an uncomfortable cheer,
A reverberating chorus that anyone can hear,
It sings « leave your cares behind you,
Just grab tenaciously »,
This lulling sense or purpose
Will destroy us rapidly.

Against the grain,
That’s where I’ll stay.
Swimming upstream,
I maintain against the grain.

À contre-courant

Trois mille miles de nature sauvage
Vaincu par le courant.
Une restitution solitaire de la chaussée,
En grande pompe,
Je recherche mille réponses,
Je n’en trouve qu’une ou deux,
Loin de moi l’idée de me déconsidérer,
Mon itinéraire est à nouveau renouvelé.

A contre-courant,
C’est là que je vais rester.
Je nage en amont,
Je persiste à contre-courant.

Ici, on me qualifie de lunatique,
Séquestré et contenu,
Là, ignorés et vaincus
Par le gouvernement.
Il y a un public orienté
Dont la force magnétique attire vraiment,
Mais bien loin du potentiel de l’individu.

À contre-courant,
C’est là que je vais rester.
Je nage en amont,
Je persiste à contre-courant.

Le flux se renforce
Avec de plus petits incréments de temps.
Et les tourbillons d’idées nouvelles sont
De plus en plus difficile à trouver,
Vous avez besoin de tout ce que l’autre possède,
Votre droit à profiter du jour présent,
Mais parmi toutes vos acquisitions
Vous serez bientôt balayé.

À contre-courant,
C’est là que je vais rester.
Je nage en amont,
Je persiste à contre-courant.

Il y a un consensus commun
Et une ovation inconfortable,
Un chœur qui résonne et que tout le monde peut entendre,
Il chante « laissez vos soucis derrière vous,
Accrochez-vous avec ténacité »,
Cette berceuse ou cet objectif
Nous détruirons rapidement.

À contre-courant,
C’est là que je vais rester.
Je nage en amont,
Je persiste à contre-courant.

11. Operation Rescue (Graffin)

It’s an S.O.S. sent out telepathically,
Signs of our distress don’t allow complacency,
We need restoration now of our integrity and a
Drastic bold reminder of our morality.

The rectifying troop is here,
The ones we have needed all these years
To stop the heinous wrongdoings and verify
Our moral benevolence as a people.

Operation! Operation rescue,
They’re here to right our fall,
They’ve heard a troubled call.

Operation! Operation rescue,
You may wonder where they come from,
But I just wonder why they’re here at all.

Yayayayaya yayayayaya yayayayaya yayayaya.

Life ever-after is what they’re in business for,
See them brandish the key to our kingdom’s door.
It’s persuasive, it’s a part of you and me
But it’s not overwhelming as they wish it to be.

If no one believed in fairy tales,
There would be nothing they could do but fail.
Yet everywhere we look someone is trying to reassure
Our moral benevolence as a people.

Operation! Operation rescue,
They’re here to right our fall,
They’ve heard someone’s troubled call.

Operation! Operation rescue,
You may wonder where they come from,
But I just wonder what compels them all.

Operation! Operation rescue,
Operation! Operation rescue,
You may wonder where they come from,
But I just wonder what compels them all.

Yaya yayaya yaya yayaya yaya yayaya.

Opération sauvetage

C’est un S.O.S. envoyé par télépathie,
Les signes de notre détresse n’autorisent pas la complaisance,
Nous devons maintenant rétablir notre intégrité
Et un rappel drastique et fort de notre moralité.

La troupe des correcteurs est là,
Celles dont nous avons eu besoin pendant toutes ces années
Pour mettre fin aux méfaits odieux et vérifier
Notre bienveillance morale en tant que peuple.

Opération ! Opération sauvetage,
Ils sont là pour redresser notre chute,
Ils ont entendu un appel inquiet.

Opération ! Opération sauvetage,
Vous vous demandez peut-être d’où ils viennent,
Moi, je me demande juste pourquoi ils sont là.

Yayayayaya yayayayaya yayayayaya yayayayaya.

La vie après la mort est leur raison d’être,
Voyez-les brandir la clé de la porte de notre royaume.
C’est persuasif, c’est une partie de toi et moi
Mais ce n’est pas aussi accablant qu’ils le souhaiteraient.

Si personne ne croyait aux contes de fées,
Ils ne pourraient rien faire d’autre qu’échouer.
Pourtant, partout où nous regardons, quelqu’un essaie de rassurer
Notre bienveillance morale en tant que peuple.

Opération ! Opération sauvetage,
Ils sont là pour redresser notre chute,
Ils ont entendu un appel inquiet.

Opération ! Opération sauvetage,
Vous vous demandez peut-être d’où ils viennent,
Moi, je me demande ce qui les pousse à faire ça.

Opération ! Opération sauvetage,
Opération ! Opération sauvetage,
Vous vous demandez peut-être d’où ils viennent,
Mais je me demande ce qui les pousse à faire ça.

Yaya yayaya yaya yayaya yaya yaya yayaya.

12. God Song (Graffin)

And did those feet in ancient times
Trod on America’s pastures of green ?
And did that anthropocentric God wane
With their thoughts and beliefs all unseen ?

I don’t think so,
He’s up there with the others lying low,
Vying with those who you’ve traded
Your life to bless your soul.

And have they told you how to think,
Cleansed your mind of sepsis and autonomy ?
Or have you escaped from scrutiny,
And regaled yourself with depravity ?

Now we all see, religion is just
Synthetic frippery, unnecessary
In our expanding global cultural efficiency.

Now we all fear this impasse
We have built to our future ?
Ever so near,
And oh so austere.

La chanson de Dieu

Et est-ce que ces pieds, dans les temps anciens
Ont foulé les pâturages verts de l’Amérique ?
Et est-ce que ce Dieu anthropocentrique s’est éteint
Avec leurs pensées et toutes leurs croyances invisibles ?

Je ne pense pas,
Il est là-haut avec les autres, étendu sur le sol,
Rivalisant avec ceux
Avec qui vous avez négocié votre vie pour bénir votre âme.

Et t’ont-ils dit comment penser,
Et nettoyer ton esprit de tout scepticisme et autonomie ?
Ou as-tu échappé à l’examen,
Et tu t’es régalé dans la dépravation ?

Maintenant, nous le voyons tous,
La religion n’est qu’une futilité synthétique, inutile
Dans notre efficacité culturelle mondiale en expansion.

Aujourd’hui, nous craignons tous
Cette impasse que nous avons construit pour notre avenir
Toujours aussi proche,
Et si austère.

13. 21st Century (Digital Boy) (Gurewitz)

I can’t believe it,
The way you look sometimes,
Like a trampled flag on a city street,
Oh yeah.

And I don’t want it,
The things you’re offering me,
Symbolized bar code, quick ID,
Oh yeah.

’cause I’m a 21st century digital boy,
I don’t know how to live
But I’ve got a lot of toys,
My daddy is a lazy middle class intellectual,
My mommy’s on valium,
She’s so ineffectual,
Ain’t life a mystery?

I can’t explain it,
The things they’re saying to me,
It’s going yayayayayayaya,
Oh yeah.

’cause I’m a 21st century digital boy,
I don’t know how to read
But I’ve got a lot of toys,
My daddy is a lazy middle class intellectual,
My mommy’s on valium,
She’s so ineffectual,
Ain’t life a mystery?

I tried to tell you about no control,
But now I really don’t know.
And then you told me how bad you had to suffer,
Is that really all you have to offer?

See I’m a 21st century digital boy,
I don’t know how to read
But I’ve got a lot of toys,
My daddy is a lazy middle class intellectual,
My mommy’s on valium,
She’s so ineffectual,

Cat’s foot, iron claw, (21st century digital boy)
Neurosurgeons scream for more, (21st century digital boy)
Innocence raped with napalm fire, (21st century digital boy)
Anything I want, I really need. (21st century digital boy)

21st century schitzoid boy,
21st century video boy,
21st century digital boy,
21st century sofa boy…

Le garçon numérique du 21ème siècle

Je n’arrive pas à y croire,
Ce à quoi tu ressembles parfois,
Une sorte de drapeau piétiné dans une rue de la ville,
Oh ouais.

Et je n’en veux pas,
De ces choses que tu m’offres,
Code barre symbolique, identification rapide,
Oh ouais.

Car je suis un garçon numérique du 21ème siècle,
Je ne sais pas vivre
Mais j’ai plein de jouets,
Mon papa est un intellectuel paresseux de la classe moyenne,
Ma maman est sous valium,
Elle est tellement impuissante,
La vie n’est-elle pas mystérieuse ?

Je ne peux pas expliquer,
Ces choses qu’ils me disent,
Ça fait : yayayayayayaya,
Oh ouais.

Car je suis un garçon numérique du 21ème siècle,
Je ne sais pas lire
Mais j’ai plein de jouets,
Mon papa est un intellectuel paresseux de la classe moyenne,
Ma maman est sous valium,
Elle est tellement impuissante,
La vie n’est-elle pas mystérieuse ?

J’ai essayé de te parler de l’absence de contrôle,
Mais maintenant, je ne sais vraiment plus.
Et puis tu m’as dit à quel point tu avais souffert,
Est-ce vraiment tout ce que tu as à offrir ?

Regardez, je suis un garçon numérique du 21ème siècle,
Je ne sais pas lire
Mais j’ai plein de jouets,
Mon papa est un intellectuel paresseux de la classe moyenne,
Ma maman est sous valium,
Elle est tellement impuissante,

Pied de chat, griffe de fer, (garçon numérique du 21ème siècle)
Les neurochirurgiens en redemandent, (garçon numérique du 21ème siècle)
Innocence violée au napalm, (garçon numérique du 21ème siècle)
Tout ce que je veux, j’en ai vraiment besoin. (garçon numérique du 21ème siècle)

Le garçon schizophrène du 21ème siècle,
Le garçon vidéo du 21ème siècle,
Le garçon numérique du 21ème siècle,
Le garçon canapé du 21ème siècle…

14. Misery And Famine (Graffin)

So proud a history, replete with sanctity,
Orbs in their harmony, they sing their code to me.
Have you ever heard yourself in the orbit that you are in ?
The terse, oppressive blanket that’s instilled here by our spin.

It’s misery and famine, it’s a force we cannot see,
Misery and famine, it compels us naturally.
Misery and famine, great ellipse, we bend to thee,
misery and famine, just accept your vagrancy.

Others who bear no name, who feel that life’s a game,
My verse they will defame, we suffer all the same.
They pay no regard to their position or their speed,
But the firmament still covers them with its malevolent seed.

It’s misery and famine, it’s a force we cannot see,
Misery and famine, it compels us naturally.
Misery and famine, great ellipse, we bend to thee,
Misery and famine, just accept your vagrancy.

You look for meaning in things no one comprehends,
You feel no affinity to the rabble we’re in,
Sources of inquiry have nothing to portend,
They will perplex us all until the coming end, until the coming end.

A feeling of despair, hungry and full of care,
We resent everywhere the fortune that we share.
« This earth could be a better place » is a concept I condone,
Given our pathetic course our destiny is known.

It’s misery and famine, it’s a force we cannot see,
Misery and famine, it compels us naturally.
Misery and famine, great ellipse, we bend to thee,
Misery and famine, just accept your vagrancy.
Misery and famine,
Misery and famine,
Misery and famine,
Misery and famine.

La misère et la famine

Une histoire si fière, empreinte de sainteté,
Les orbes dans leur harmonie, ils me chantent leur code.
Vous êtes-vous déjà écouté dans l’orbite où vous êtes ?
La couverture laconique et oppressante qui nous est inculquée ici par notre rotation.

C’est la misère et la famine, c’est une force que l’on ne voit pas,
La misère et la famine, cela nous contraint naturellement.
La misère et la famine, grande ellipse, nous nous inclinons devant toi,
La misère et la famine, acceptez simplement votre vagabondage.

D’autres qui ne portent pas de nom, qui pensent que la vie est un jeu,
Ils diffameront mon verset, nous souffrons tous de la même façon.
Ils ne tiennent pas compte de leur position ou de leur vitesse,
Mais le firmament les recouvre encore de sa graine malveillante.

C’est la misère et la famine, c’est une force que l’on ne voit pas,
La misère et la famine, cela nous contraint naturellement.
La misère et la famine, grande ellipse, nous nous inclinons devant toi,
La misère et la famine, acceptez simplement votre vagabondage.

Vous cherchez un sens à des choses que personne ne comprend,
Vous ne ressentez aucune affinité avec la populace dont nous faisons partie,
Les sources de recherche n’ont rien à présager,
Elles nous laisseront tous perplexes jusqu’à la fin, jusqu’à la fin.

Un sentiment de désespoir, de faim et d’insouciance,
Nous sommes partout mécontents de la fortune que nous partageons.
« Cette terre pourrait être un monde meilleur » est un concept que j’approuve,
Compte tenu de notre parcours pathétique, notre destin est connu.

C’est la misère et la famine, c’est une force que l’on ne voit pas,
La misère et la famine, cela nous contraint naturellement.
La misère et la famine, grande ellipse, nous nous inclinons devant toi,
La misère et la famine, acceptez votre vagabondage.
La misère et la famine,
La misère et la famine,
La misère et la famine,
La misère et la famine.

15. Unacceptable (Bentley, Hetson)

Irreducible is the word for today,
Plastic compounds and nuclear waste,
What the hell is the matter with the people
On this planet? Have we all gone insane?
The stigma of industrial progress killing us
Over and over again.

One part per trillion…unacceptable !
One part per billion…unacceptable !
One part per million…unacceptable !
This mammoth pogrom set upon courtesy of the USA.

Inexcusable are the men before our time,
I’d like to kick their ass for what they left behind,
Cancer-causing chemicals, ozone-depleting aerosols:
We’re all going to fry, so put your head between your legs
And kiss your ass goodbye.

One part per trillion…unacceptable !
One part per billion…unacceptable !
One part per million…unacceptable !

Inacceptable

Irréductible est le mot d’ordre aujourd’hui,
Composés plastiques et déchets nucléaires,
Quel est le problème avec les gens sur cette planète ?
Sommes-nous tous devenus fous ?
Les stigmates du progrès industriel nous tuent
Encore et encore.

Une part par trillion… inacceptable !
Une part par milliard… inacceptable !
Une part par million… inacceptable !
Ce gigantesque pogrom a été mis en place avec la courtoisie des États-Unis.

Inexcusables sont les hommes avant notre temps,
J’aimerais leur botter le cul pour ce qu’ils ont laissé derrière eux,
Produits chimiques cancérigènes, aérosols appauvrissant la couche d’ozone :
Nous allons tous griller, alors mettez votre tête entre vos jambes
Et dites au revoir à votre cul.

Une part par trillion… inacceptable !
Une part par milliard… inacceptable !
Une part par million… inacceptable !

16. Quality Or Quantity (Graffin)

Offer me eternity, and I’ll trade a cup of coffee and a dime,
Looking for a handout behalf of those who have so little time.
But who wants to live on just 70 cents a day?
Padding your pockets doesn’t make this a better place,
Cereal and water is a feast for some, you say,
Your price tag on existence can’t cover your double-face.

Quality or quantity, quality or quantity,
Quality or quantity: A choice you have to make.

Dipping in the icing, bringing home the largest turkey from the field,
Breaking all the piggy banks, scooping up the booty,
Licking all the right holes, bolstering the payroll,
Why reduce life to a dollar amount per day?
And why let the world think this is the American way?
Your uneaten greens are a feast for some, you say,
Survival and living are concepts you can’t equate.

Quality or quantity, quality or quantity,
Quality or quantity: Don’t tell me they’re the same!

Quality or quantity, quality or quantity,
Quality or quantity: A choice you have to make.

Qualité ou quantité

Offrez-moi l’éternité, et je l’échangerai contre une tasse de café et une pièce de dix cents,
A la recherche de l’aumône au nom de ceux qui ont si peu de temps.
Mais qui veut vivre avec seulement 70 cents par jour ?
Rembourrer ses poches n’améliore pas la situation,
Les céréales et l’eau sont un festin pour certains, dites-vous,
Le prix de votre existence ne saurait couvrir votre double visage.

Qualité ou quantité, qualité ou quantité,
Qualité ou quantité : Un choix que vous devez faire.

Tremper dans le glaçage, ramener à la maison la plus grosse dinde du champ,
Casser toutes les tirelires, ramasser le butin,
Lécher tous les bons trous, renforcer la masse salariale,
Pourquoi réduire la vie à un montant en dollars par jour ?
Et pourquoi laisser le monde penser que c’est la façon de faire américaine ?
Les légumes verts que vous laissez sont un festin pour certains, dites-vous,
La survie et la vie sont des concepts que l’on ne peut pas mettre sur le même plan.

Qualité ou quantité, qualité ou quantité,
Qualité ou quantité : Ne me dites pas que c’est la même chose !

Qualité ou quantité, qualité ou quantité,
Qualité ou quantité : Un choix que vous devez faire.

17. Walk Away (Gurewitz)

Shut off the TV and peel off those sunday gloves,
And I’ll stain the clean that you’ve been counting.
Old Mr. Fletcher passed by here today,
After 40 years of toil he just stood up and walked away.

Fantastic the panic that showed in his eyes,
He shrugged when I asked him about it.
He said, « young man, pay heed, listen well to what I say,
Now there comes a time for a man to walk away. »

Walk away (walk away), I’ll be a parade,
And I’ll be determined that no one shall dissuade
On my way, I’ll sure take some time
To burn all the bridges that I’m leaving behind.

He passed by again and he was shivering from the cold,
I’m not sure but I think that he was trying.
He told me about the weather and something old to pay,
« But tomorrow », he said, « I’m gonna surely walk away. »

Walk away (walk away), I’ll be a parade,
And I’ll be determined that no one shall dissuade
On my way, I’ll take my sweet time
To burn all the bridges that I’m leaving behind.

S’en aller

Éteins la télévision et enlève tes gants du dimanche,
Et je tâcherai la propreté sur laquelle tu comptais.
Le vieux M. Fletcher est passé par ici aujourd’hui,
Après 40 ans de labeur, il s’est juste levé et s’en est allé.

Fantastique la panique qui se manifestait dans ses yeux,
Il a haussé les épaules quand je lui en ai parlé.
Il a dit : « jeune homme, faites attention, écoutez bien ce que je dis,
Il arrive un moment où un homme doit s’en aller ».

S’en aller (s’en aller), je serai un défilé,
Et je serai si déterminé que personne ne me dissuadera
En chemin, je prendrai bien le temps
Pour brûler tous les ponts que je laisserai derrière moi.

Il est passé de nouveau et il frissonnait de froid,
Je n’en suis pas sûr mais je pense qu’il a essayé.
Il m’a parlé du temps et de quelque chose de vieux à payer,
« Mais demain », a-t-il dit, « je vais sûrement m’en aller ».

S’en aller (s’en aller), je serai un défilé,
Et je serai si déterminé que personne ne me dissuadera
En chemin, je prendrai un temps précieux
Pour brûler tous les ponts que je laisserai derrière moi.