INTO THE UNKNOWN (1983)
© Epitaph Records – Novembre 1983
Composition : Greg Graffin (chant, piano et synthétiseur), Brett Gurewitz (guitare), Paul Dedona (basse), Davy Goldman (batterie).
C’est l’enfant maudit des albums de Bad Religion ! Une tentative de rock progressif. Les tempos sont lents et on note l’apparition de piano et de synthétiseur. Album très controversé, il semble mettre fin au groupe qui se séparera pendant deux ans.
Liste des chansons
1. | It’s Only Over When… | Greg Graffin |
2. | Chasing The Wild Goose | Brett Gurewitz |
3. | Billy Gnosis | Brett Gurewitz |
4. | Time And Disregard | Greg Graffin |
5. | The Dichotomy | Brett Gurewitz |
6. | Million Days | Greg Graffin |
7. | Losing Generation | Greg Graffin |
8. | …You Give Up | Greg Graffin |
1. It’s Only Over When… (Graffin)
You never know that feeling till you try,
That healing feeling can turn you all about.
And you can see the second wave of life,
That loser’s triangle sets you down and out.
Don’t misread,
Don’t mislead,
You could be your only friend.
But when the hammer comes down
And you don’t hear a sound,
You can look all around and see…
That it’s only over when you give up !
Ce n’est fini que lorsque…
Tu ne connais ce sentiment que lorsque tu essaies,
Ce sentiment guérisseur peut te transformer.
Et tu pourras voir la deuxième vague de la vie,
Le triangle des perdants te met à terre et te met hors jeu.
Ne te méprends pas,
Ne te laisse pas induire en erreur,
Tu pourrais être ton seul ami.
Mais quand le marteau tombe
Et que tu ne l’entends pas,
Tu peux regarder autour de toi et voir…
Que ce n’est fini que lorsque tu abandonnes !
2. Chasing The Wild Goose (Gurewitz)
There was a man who banged his head against a wall,
He banged for 20 years, the damn thing wouldn’t fall.
He left an honest life, he left a broken wife,
He left it all behind, just to see what he could find.
Millions and millions chase the wild goose tonight.
To conquer loneliness they’ll chase it all their lives,
And when they find it they can just lay down and die.
It seems the game is mostly pointless in the presence of the prize.
There was a woman who had a man as cold as ice,
He built four walls so strong and he kept her locked inside.
She harbored loneliness, her husband couldn’t guess,
That she’d take off her dress and kill herself without a mess.
Millions and millions chase the wild goose tonight.
To conquer loneliness they’ll chase it all their lives,
And when they find it they can just lay down and die.
It seems the game is mostly pointless in the presence of the prize.
Chasser l’oie sauvage
Un homme se cognait la tête contre un mur,
Il se la cognait depuis 20 ans, ce satané truc ne tombait pas.
Il quitta une vie honnête, il laissa une femme brisée,
Il laissa tout derrière lui, juste pour voir ce qu’il pourrait trouver.
Des millions et des millions chassent l’oie sauvage ce soir.
Pour vaincre la solitude, ils la chasseront toute leur vie,
Et quand ils la trouveront, ils pourront s’allonger et mourir.
Il semble que le jeu soit plutôt inutile compte tenu du prix.
Il y avait une femme qui était avec un homme aussi froid que la glace,
Il a construit quatre murs si solides et l’a gardée enfermée à l’intérieur.
Son mari ne pouvait pas deviner la solitude qu’elle ressentait,
Qu’elle retirerait sa robe et se suiciderait sans faire de bruit.
Des millions et des millions chassent l’oie sauvage ce soir.
Pour vaincre la solitude, ils la chasseront toute leur vie,
Et quand ils la trouveront, ils pourront s’allonger et mourir.
Il semble que le jeu soit plutôt inutile compte tenu du prix.
3. Billy Gnosis (Gurewitz)
A crack developed and a name blew in,
Billy Gnosis, weak and thin.
He moved to California to start a new life,
Because back in his hometown he just killed his wife.
He started drinking every back then,
He started eating things that made his head spin,
And his brain became a battery,
From making chemicals that shouldn’t be.
Oh, Billy couldn’t remember his name,
Billy Gnosis was going insane.
And soaked in blue light he played and played,
I can still hear the sound he made…
Billy burned his phone and blew up his car,
He sat and watched TV and played the guitar
And read a book that made his head dim;
How could he have known that there were worms within?
And the worms ate into his brain,
Through his eyes and through his ears they came.
They made a home so they could multiply
And feed on Billy’s chemicals in paradise.
Oh, Billy couldn’t remember his name,
Our lonesome hero was going insane.
And soaked in blue light he played and played,
I can still hear the sound he made…
Billy Gnosis
Une fissure s’est formée et un nom en a surgi,
Billy Gnosis, faible et mince.
Il a déménagé en Californie pour commencer une nouvelle vie,
Parce que dans sa ville natale, il venait juste de tuer sa femme.
Il s’est mis à boire tous les jours à cette époque,
Il s’est mis à manger des choses qui lui faisaient tourner la tête,
Et son cerveau est devenu une batterie
De production de produits chimiques qui ne devraient pas l’être.
Oh, Billy ne se souvenait plus de son nom,
Billy Gnosis devenait fou.
Et trempé dans la lumière bleue, il jouait et jouait,
Je peux encore entendre le son qu’il a fait…
Billy a brûlé son téléphone et a fait exploser sa voiture,
Il s’est assis, a regardé la télévision et a joué de la guitare
Et il a lu un livre qui lui a fait perdre la tête ;
Comment aurait-il pu savoir qu’il y avait des vers à l’intérieur ?
Et que les vers mangeaient dans son cerveau,
Ils sont arrivés par ses yeux et par ses oreilles.
Ils ont fait un foyer pour pouvoir se multiplier
Et se sont nourris des produits chimiques de Billy au paradis.
Oh, Billy ne se souvenait pas de son nom,
Notre héros solitaire devenait fou.
Et trempé dans la lumière bleue, il jouait et jouait,
Je peux encore entendre le son qu’il a fait…
4. Time And Disregard (Graffin)
Part One
From the bird and the deer who live on the same
To the condominiums that litter the plain,
It took time… time and disregard.
From the green and the trees that shot high in the air
To the high-business market-men who take all that’s there,
It took time… time and disregard.
Part Two
One more acre, another tree,
« It’s all untamed, of course it’s free. »
One more acre, it seems no one cares,
« Another great chance to put a building there. »
Part Three
I used to roam, wherever I would,
I’d see my friends and I’d eat what I could.
We did live together in our borderless state,
Survival our instinct, nature our fate .
Today I see borders and my friends disappear,
Man chooses my fate thus I live in fear,
Tomorrow the trucks come, I’ve nowhere to run,
My home is destroyed so they can have fun.
Part Four
From the wild natural wonderland from which we all came
To the cement and metal that lost all the game
It took time… time and disregard…
Du temps et du mépris
Première partie
De l’oiseau et du cerf qui vivent en harmonie.
Aux copropriétés qui jonchent la plaine,
Il a fallu du temps… du temps et du mépris.
Depuis l’herbe et les arbres qui poussent haut vers le ciel
Au marché des hautes affaires – aux hommes qui prennent tout ce qui est là,
Il a fallu du temps… du temps et du mépris.
Deuxième partie
Un acre de plus, un arbre de plus,
« Tout est sauvage, bien sûr, c’est gratuit. »
Un acre de plus, et tout le monde s’en fout,
« Une autre belle opportunité d’y mettre un immeuble. »
Troisième partie
J’avais l’habitude d’errer, où que je sois,
Je voyais mes amis et je mangeais ce que je pouvais.
Nous vivions ensemble dans notre État sans frontière,
Survie notre instinct, nature notre destin.
Aujourd’hui, je vois les frontières et mes amis disparaître,
L’homme choisit mon destin, je vis donc dans la peur,
Demain, les camions arrivent, je n’ai nulle part où aller,
Ma maison est détruite pour qu’ils puissent s’amuser.
Quatrième partie
De la nature sauvage et merveilleuse dont nous sommes tous originaires
Au ciment et au métal qui ont complètement perdu la partie
Il a fallu du temps… du temps et du mépris…
5. The Dichotomy (Gurewitz)
Hey, did you find the pieces your mentor left behind ?
And did you care, did you trade his genius for your despair ?
Did you walk the line? Did you see the mongrels on either side ?
Did greasy fingers grasp for pieces of your mind ?
La dichotomie
As-tu trouvé les pièces que ton mentor a laissées derrière lui ?
Et t’es-tu inquiété, as-tu échangé son génie contre ton désespoir ?
As-tu franchi la ligne ? As-tu vu les monstres de chaque côté ?
Est-ce que des doigts gras ont attrapé des morceaux de ton esprit ?
6. Million Days (Graffin)
When you’re sitting alone, frown and groan
Over your bad day,
When you’re laughing with peers
Forget your years, then be on your way.
But don’t forget, all the while
That you’ve crossed the social mile,
And a million days is worth one good laugh.
But don’t forget, all the while
That you’ve crossed the social mile,
And a million days is worth one good laugh.
Des millions de jours
Quand tu es assis seul, en fronçant les sourcils et en gémissant
Sur ta mauvaise journée,
Quand tu ris avec tes pairs
Oublies tes années, puis passes ton chemin.
Mais n’oublies pas, tout le temps
Que tu as franchi le cap social,
Et qu’un million de jours vaut bien un bon rire.
Mais n’oublies pas, tout le temps
Que tu as franchi le cap social,
Et qu’un million de jours vaut bien un bon rire.
7. Losing Generation (Graffin)
The systems of life hum accordingly
Every day, every year, every century.
But everywhere humans go things get worse and worse;
Can’t you tell through the smoke in the dirty city ?
The jungle was once a tranquil hideaway
For the kind of trees and the mountains themselves.
But man those things sell a million dollars a pound,
Cut them up, dry them out, good display for the shelves.
Why can’t we just leave them alone ?
Who is the animal ?
Who is that dangerous beast ?
Why were the other ones made ?
I know it wasn’t just for our feast.
And now they’re down to 250 lone souls,
They’re a breed of a losing generation, it seems.
The killers are ourselves so you know who to blame,
It was man with his plan and his frightening greed.
I don’t think we’ll ever leave them alone.
Who is the animal ?
Who is that dangerous beast ?
Why were the other ones made ?
I know it wasn’t just for our feast.
Génération perdante
Les systèmes vivants bourdonnent en conséquence
Chaque jour, chaque année, chaque siècle.
Mais partout où vont les humains, les choses vont de plus en plus mal ;
Tu ne le vois pas à travers la fumée dans cette sale ville ?
La jungle était autrefois un havre de paix
Pour les arbres et les montagnes elles-mêmes.
Mais ces choses se vendent à un million de dollars la livre,
Découpez-les, séchez-les, une bonne idée pour les étagères.
Pourquoi ne peut-on pas les laisser tranquilles ?
Qui est l’animal ?
Qui est cette bête dangereuse ?
Pourquoi les autres ont-elles été créées ?
Je sais que ce n’était pas seulement pour notre festin.
Et maintenant, il ne reste plus que 250 âmes solitaires,
C’est une sorte de génération perdante, semble-t-il.
Les meurtriers c’est nous, donc vous savez qui blâmer,
C’était l’homme avec son projet et son effrayante avidité.
Je pense qu’on ne les laissera jamais tranquilles.
Qui est l’animal ?
Qui est cette bête dangereuse ?
Pourquoi les autres ont-elles été créées ?
Je sais que ce n’était pas seulement pour notre festin.
8. …You Give Up (Graffin)
You’ve given it all you can,
And your life is in the garbage can,
And you say you’re tired and dry,
Cuz your mind won’t let you cry,
So you hang up what is left inside
And you want to kiss it all goodbye.
You’re lost in space, you’re swirling ever higher,
You’re lost on your own, you’re too far from home.
You’re no one’s friend, you gave it your best try yeah !
You’re stuck in the drone, of being alone.
You turn to light, but all you get is darkness,
Your head turns to stone, your numbness has grown.
You’re stuck inside your little world of rejects,
The good world unknown, you’re stuck in the drone.
…Tu abandonnes
Tu as donné tout ce que tu pouvais,
Et ta vie est passée à la poubelle,
Et tu dis que tu es fatigué et à sec,
Parce que ton esprit ne te laisse pas pleurer,
Tu raccroches donc ce qui reste à l’intérieur
Et tu veux dire adieu à tout ça.
Tu es perdu dans l’espace, tu tourbillonnes toujours plus haut,
Tu es perdu livré à toi-même, tu es trop loin de chez toi.
Tu n’es l’ami de personne, tu as fait de ton mieux, oui !
Tu es coincé dans le drone, d’être seul.
Tu te tournes vers la lumière, mais tout ce que tu obtiens, c’est l’obscurité,
Ta tête se transforme en pierre, ton engourdissement s’est accru.
Tu es coincé dans ton petit monde de rejet,
Le bon monde inconnu, tu es coincé dans le drone.