THE NEW AMERICA (2000)

© Atlantic Records – Mai 2000

Composition : Greg Graffin (chant), Brian Baker (guitare), Greg Hetson (guitare), Jay Bentley (basse), Bobby Schayer (batterie).

C’est le dernier album sorti chez Atlantic (avant le retour chez Epitaph). Brett Gurewitz (crédité en tant que « Mr. Brett ») reviens jouer sur la chanson « Believe it« . C’est le dernier album avec Bobby Schayer à la batterie.

Liste des chansons

1. You’ve got a chance Greg Graffin
2. It’s a long way to the promise land Greg Graffin
3. A world without melody Greg Graffin
4. New America Greg Graffin
5. 1000 Memories Greg Graffin
6. A streetkid named desire Greg Graffin
7. Whisper in time Greg Graffin
8. Believe it Graffin, Gurewitz
9. I love my computer Greg Graffin
10. The hopeless housewife Greg Graffin
11. There will be a way Greg Graffin
12. Let it burn Greg Graffin
13. Don’t sell me short Greg Graffin
14. The fast life * Greg Graffin
15. Queen of the 21st century * Greg Graffin
16. Lose as directed ** Greg Graffin
17. Pretenders ** Greg Graffin

 

* Chanson bonus des versions européennes et/ou japonaise.
** Chanson bonus sur un CD 4 titres « The new America » sorti en Allemagne.

1. You’ve Got A Chance (Graffin)

A rhapsody !
Contestants in disguise,
A nation of desire,
But who will win the prize ?
The people stand united,
Reluctantly aligned,
Copying and lying
Are their favorite pastime.

You’ve got a chance
To confront the world today,
Desperate romance
Is the curse of castaways.
What good is skill
If you don’t make it to the dance ?
Despite circumstance
You’ve got a chance.

Common life, depicted on afternoon TV,
Is spiked to give the
Miserable a vogue identity
Hate your neighbors,
Cheat your friends,
They don’t discriminate,
Popularity and fame don’t care
If you’re a reprobate.

You’ve got a chance
To confront the world today,
Desperate romance
Is the curse of castaways.
What good is skill
If you don’t make it to the dance ?
Despite circumstance
You’ve got a chance.

I’m tired of all this
Shakespearean misinformation.
I want to win the game.

You’ve got the right intentions,
But who’s got time to think ?
You’ve got a noon appointment,
You’ve got to hit the links.
You’re talking in the stratosphere,
You’re curled up on the floor.
With such a wealth of information,
Why are you so poor ?

You’ve got a chance
To be relevant today,
Desperate romance
Is the curse of castaways.
What good is skill
If you don’t make it to the dance ?
(Don’t you believe what the
wise men have to say.)
Despite circumstance
You’ve got a chance.

Une chance t’es offerte

Une rhapsodie !
Des concurrents déguisés,
Une nation désireuse,
Mais qui gagnera le prix ?
Le peuple est uni,
Aligné à contrecœur,
Copier et mentir
sont leur passe-temps favoris.

Une chance t’es offerte
D’affronter le monde actuel,
La romance désespérée
est la malédiction des naufragés.
À quoi sert de savoir danser
Si tu ne peux pas aller au bal ?
Malgré les circonstances
Une chance t’es offerte.

La vie ordinaire, montrée à la télévision tous les après-midi,
Est enrichie pour donner aux misérables une personnalité tendance.
Déteste tes voisins,
Trompe tes amis,
Ils ne font pas de différence,
La popularité et la célébrité se fichent
Que tu sois un dépravé.

Une chance t’es offerte
D’affronter le monde actuel,
La romance désespérée
est la malédiction des naufragés.
À quoi sert de savoir danser
Si tu ne peux pas aller au bal ?
Malgré les circonstances
Une chance t’es offerte.

Tu as de bonnes intentions,
Mais qui a le temps de réfléchir ?
Tu as un rendez-vous à midi,
Tu dois atteindre la cible.
Tu parles au milieu de la stratosphère,
Tu es couché sur le sol.
Avec une telle richesse d’informations,
Pourquoi es-tu si pauvre ?

Une chance t’es offerte
D’être pertinent aujourd’hui,
La romance désespérée
est la malédiction des naufragés.
À quoi sert de savoir danser
Si tu ne peux pas aller au bal ?
(Ne crois surtout pas ce que
les sages ont à dire).
Malgré les circonstances
Une chance t’es offerte.

2. It’s A Long Way To The Promise Land (Graffin)

It’s a long way to the promise land
So you’d better well know your way.
There’s a ship on the ocean
And an albatross who is trying to lead you astray.
Leaders, politicians and power whores
Are in line to receive your choice.
And you bet your ass, if you give it to them,
They will gladly take your voice.

And it’s a long way to the promise land.
Wo-oh oh oh oh oh.

It’s a long way to the promise land,
If we work we might find it here.
There’s no substitute for enlightenment,
There’s no reason for bridled fear.
When you join the people who’ve joined the club,
You gotta clench and play your hand,
‘Cuz if you fall in line you’re gonna fall in time
And you’ll never make a stand.

And it’s a long way to the promise land.
Wo-oh oh oh oh oh.

What are you going to do
When they come for you ?
Bend and capitulate
Or keep your head on straight ?
Easy answers bought without experience
Is gonna lead you to certain doom.
Because the truth is just what you make of it,
It begins and ends with you !

And it’s a long way to the promise land.
Wo-oh oh oh oh oh.

La route est longue jusqu’à la terre promise

La route est longue jusqu’à la terre promise
Il vaudrait donc mieux que tu connaisses bien ton chemin.
Il y a un navire sur l’océan
Et un albatros qui essaie de t’en détourner.
Leaders, politiciens et putains du pouvoir
sont en ligne pour connaître ta décision.
Et je te parie ce que tu veux, que si tu la leur donnes,
Ils prendront volontiers ta voix.

Et la route est longue jusqu’à la terre promise.
Wo-oh oh oh oh oh oh.

La route est longue jusqu’à la terre promise,
En travaillant, nous pourrions le trouver ici.
Il n’y a pas de substitut à l’illumination,
Il n’y a aucune raison d’avoir peur.
Quand tu rejoins les personnes qui ont intégré le club,
Tu dois serrer les dents et jouer le jeu,
Parce que si tu tombes dans le rang, tu tomberas dans le temps
Et tu ne te relèveras jamais.

Et la route est longue jusqu’à la terre promise.
Wo-oh oh oh oh oh oh.

Qu’est-ce que tu vas faire
Quand ils viendront te chercher ?
Te courber et capituler
Ou bien garder la tête froide ?
Les réponses faciles acquises sans expérience
te conduiront à un malheur certain.
Parce que la vérité est juste ce que tu en fais,
Elle commence et se termine avec toi !

Et la route est longue jusqu’à la terre promise.
Wo-oh oh oh oh oh oh.

3. A World Without Melody (Graffin)

I don’t want to live
In a world without melody.
Sometimes the rhythmic din
Of society is too much for me,
But purpose is prioritized.
These days the goal is win the prize.
There’s a sleeping resonance we hold
Through which we’re unified,
So let it out !

Don’t just get lost in the crowd,
No one can deter you from your own path.
There’s no trip too remote
From which you can’t come back.
And I’ve got this hunch about you and me,
None of us are ready
For a world without melody.

Melody is the key,
It’s the surest way
To unlock your individuality.
Melody is the key,
It will set you free !

Don’t disrelish harmony,
Community will make you whole.
Work and understanding are the chords
Way deep within your soul.
They only need to be struck once
And the vibrations swell and spread,
But if we mute them they decay,
Our sensibilities are dead,
So let it out !

Don’t just be one of the crowd
Hesitance and diffidence will do you in
And your soul doesn’t care
For social medicine.
And I’ve got this hunch
About you and me,
None of us are ready
For a world without melody.

Melody is the key,
It’s the surest way
To unlock your individuality.
Melody is the key,
It will set you free !

And I know together we could change the world,
Just you and me,
But I won’t live without melody.

Un monde sans mélodie

Je ne veux pas vivre
Dans un monde sans mélodie.
Parfois, le vacarme rythmique
De la société, est trop pour moi,
Tous sauf l’objectif est prioritaire.
De nos jours, le but est de gagner le gros lot.
Il y a un sommeil qui résonne en nous
Grâce auquel nous sommes soudés,
Alors, laissez-vous aller !

Ne vous perdez pas dans la foule,
Personne ne peut vous détourner de votre propre voie.
Il n’y a pas de voyage trop éloigné
Dont vous ne pouvez revenir.
Et j’ai ce pressentiment à propos de toi et moi,
Aucun d’entre nous n’est prêt
Pour un monde sans mélodie.

La mélodie est la clé,
C’est le moyen le plus sûr
De libérer votre individualité.
La mélodie est la clé,
Elle vous rendra libre !

Ne dénigrez pas l’harmonie,
La communauté vous rendra entier.
Le travail et la compréhension sont les accords
Au plus profond de votre âme.
Il suffit de les jouer une fois
Et les vibrations gonflent et se propagent,
Mais si nous les mettons en sourdine, elles se décomposent,
Et nos sensibilités sont mortes,
Alors, laissez-vous aller !

Ne vous contentez pas de faire partie de la foule
L’héritage et la défiance ne feront qu’une bouchée de vous
Et votre âme se moque
De la thérapie sociale.
Et j’ai cette intuition
A propos de toi et moi,
Aucun d’entre nous n’est prêt
Pour un monde sans mélodie.

La mélodie est la clé,
C’est le moyen le plus sûr
De libérer votre individualité.
La mélodie est la clé,
Elle vous rendra libre !

Et je sais qu’ensemble, nous pourrions changer le monde,
Juste toi et moi,
Mais je ne vivrai pas sans mélodie.

4. New America (Graffin)

Do you know the cost of future misery?
Have you lost your sense of sustainability?
We are just a step away
From realizing what we strive to be,
But we’ve got to break out
From this insulated, blind and lame senility.

Wake up the new America, wo-oh!
Transcend the mass hysteria, wo-oh!
Change is the thing you’re wary of, wo-oh!
We need a new America, wo-oh!

Laurels, human triumph,
Bestowments from the past,
Victories don’t mean a thing
If they don’t last.
We are just marching toward extinction
With blinders on our eyes,
Jeopardizing everything
We’ve learned and come to realize.
You call that wise?

Open your eyes, America, wo-oh!
See through the lies they tell to us, wo-oh!
Confront the fears that worry us, wo-oh!
We need a new America, wo-oh!

We don’t have to be afraid to reinvent.
We’ve got to start to build
Progress and implement,
For when we take our fill
And never pay the price,
We only build ourselves
A fleeting, false paradise.
You can live in staunch denial
And mark me as your enemy,
But I’m just a voice among the throng
Who wants a brighter destiny.

Then say with me,
We are the new America! wo-oh!
This is the new America! Wo-oh!

Une nouvelle Amérique

Connaissez-vous le coût de la misère à venir ?
Avez-vous perdu votre sens de la durabilité ?
Nous ne sommes qu’à un pas
De concrétiser ce que nous cherchons à être,
Mais nous devons sortir
De cette sénilité isolée, aveugle et boiteuse.

Réveillez la nouvelle Amérique, wo-oh !
Transcender l’hystérie de masse, wo-oh !
Le changement est la chose dont vous vous méfiez, wo-oh !
Nous avons besoin d’une nouvelle Amérique, wo-oh !

Des lauriers, un triomphe humain,
Les dons du passé,
Les victoires ne veulent rien dire
Si elles ne durent pas.
Nous sommes en marche vers l’extinction
Avec des oeillères sur les yeux,
En mettant tout en péril
Nous avons appris et pris conscience.
Vous trouvez cela judicieux ?

Ouvre les yeux, Amérique, wo-oh !
Perce les mensonges qu’ils nous racontent, wo-oh !
Affronte les peurs qui nous tourmentent, wo-oh !
Nous avons besoin d’une nouvelle Amérique, wo-oh !

Nous n’avons pas à avoir peur de réinventer.
Nous devons commencer à construire
Progresser et concrétiser,
Car lorsque nous faisons le plein
Et n’en payons pas le prix,
Nous ne construisons pour nous-mêmes
Qu’un faux paradis éphémère.
Vous pouvez vivre dans un déni total
Et me considérer comme votre ennemi,
Mais je ne suis qu’une voix parmi la foule
Qui veut un destin plus radieux.

Alors dîtes-le avec moi,
Nous sommes la nouvelle Amérique ! wo-oh !
C’est la nouvelle Amérique ! Wo-oh !

5. 1000 Memories (Graffin)

You were the one,
You were my everything.
Never apart,
No one in-between.
Then one day,
When you went your own way,
You felt justified,
And I was mortified.
But today…

You are just a picture
And a thousand memories
Is all I take with me
‘Cuz your smile
Is just too much to see.
You’re just a thousand memories.

Fantasies, broken dreams,
Reveries, sordid histories.
Following my heart,
Laden with reaction
Without calibration or design.
Committed to a trial,
A life of understanding.
Can’t somebody show a sign to you
For me to see if you only knew
That you were the one…

You were the one,
You were my everything.
Never apart,
No one in-between.
Then one day,
When you went your own way,
You felt justified,
And I was mortified.
But today…

You are just a picture
And a thousand memories
Is all I take with me
‘Cuz a picture is worth
One thousand memories.

1000 souvenirs

C’était toi,
Tu étais tout pour moi.
Jamais séparé,
Personne entre nous deux.
Et puis un jour,
Quand tu as suivi ton propre chemin,
Tu t’es senti justifié,
Et je fus mortifié.
Mais aujourd’hui…

Tu n’es plus qu’une image
Et mille souvenirs
C’est tout ce que j’emporte avec moi
Parce que ton sourire
Est trop beau à voir.
Tu n’es qu’un millier de souvenirs.

Des fantasmes, des rêves brisés,
Rêveries, histoires sordides.
En suivant mon coeur,
Chargé de réactions
Sans calibre ni modèle.
Engagé dans un procès,
Une vie de compréhension.
Est-ce que quelqu’un peut te faire un signe
Pour que je puisse vérifier si tu savais seulement
Que tu étais la seule…

C’était toi,
Tu étais tout pour moi.
Jamais séparé,
Personne entre nous deux.
Et puis un jour,
Quand tu as suivi ton propre chemin,
Tu t’es senti justifié,
Et je fus mortifié.
Mais aujourd’hui…
Tu n’es plus qu’une image
Et mille souvenirs
Tout ce que j’emporte avec moi
Parce qu’une image vaut
Mille souvenirs.

6. A Streetkid Named Desire (Graffin)

Well, it was punk-fifteen in the morning
And it was time to stand my ground.
And as the gawks and stares bombarded me,
You know, I didn’t even hear a sound.

No one gave a damn
If I was there or away.
If I died and went to hell,
They’d throw a party on my grave
And they’d all say,
« This kid is just a fool, he’ll never be cool.
They might as well just ship him off
to some other school. »

Plain destitute,
Just a little too guilty, just a little too soon…
That day was just like any other day,
No work, and no pay.
I knew that paradise was some other place
And I’d get there another day.
I will find it before I expire
‘Cause I’ve got the desire.

Well, it was punk-fifteen in the evening
And it was time to set the town on fire.
I saw my boots and my hair
As reflected in the mirror
Reveal a streetkid named desire.
I didn’t give a damn
Because I was just dying to be
And as the Hollywood street scene
Left its mark on me.
I changed from a boy into a man.
I said: « never again! »
I stuck out my chin when I should have ran,
Shit in the fan.

I was driven so hard
By the sound of my heart,
But that day was just like any other day,
No work, and no pay.
I knew that paradise was some other place
And I’d get there another day.
I will find it before I expire
‘Cause I’ve got the desire.

When the walls surround
In deeper shades of blue
And there’s no voice of reason inside you
And you search for meaning
On an empty shelf,
Then you’re always dreaming
Of somewhere else.

Today is just like any other day,
No fear, no restraint.
I know that paradise is some other place
And I will get there another day.
You can come with me,
No conditions or fares,
Somehow, somewhere,
I will find it before I expire
‘Cause I’ve got the desire.

Un gamin des rues nommé désir

Il était punk heures quinze du matin
Et il me fallait tenir bon.
Alors que les gens me bombardaient du regard,
Tu sais, je n’entendais rien du tout.

Tout le monde se foutait
Que je sois là ou ailleurs.
Si j’était mort et en enfer,
Ils auraient organisé une fête sur ma tombe
Et ils disaient tous,
« Ce gamin n’est qu’un crétin, il ne sera jamais cool.
Ils devraient plutôt l’envoyer dans une autre école ».

Simplement démunis,
Juste un peu trop coupable, juste un peu trop tôt…
Ce jour-là était comme tous les autres jours,
Pas de travail, et pas de salaire.
Je savais que le paradis était ailleurs
Et que j’irais une autre fois.
Je trouverai cet endroit avant de mourir
Parce que je le désire.

Il était punk heures quinze du soir
Et il était grand temps de mettre le feu à cette ville.
J’ai vu mes bottes et mes cheveux
Tels qu’ils se reflétaient dans le miroir
Révéler un gamin des rues nommé désir.
Je m’en foutais
Parce que je crevais d’envie de devenir quelqu’un
Et tandis que la scène du Hollywood urbain
Me marquait à vie.
De garçon, je suis devenu un homme.
J’ai dit : « Plus jamais ça ! »
J’ai relevé le menton alors que j’aurais dû m’enfuir,
Le mal était fait.

J’ai été poussé si fort
Par les battements de mon cœur,
Mais ce jour-là était comme n’importe quel autre jour,
Pas de travail, et pas de salaire.
Je savais que le paradis était ailleurs
Et que j’irais une autre fois.
Je trouverai cet endroit avant de mourir.
Parce que je le désire.

Quand les murs nous encerclent
Dans des nuances de bleu plus profondes
Et qu’il n’y a aucune voix de la raison en nous
Et que nous recherchons du sens
Sur une étagère vide,
Alors on rêve toujours
D’un ailleurs.

Aujourd’hui est un jour comme les autres,
Pas de crainte, pas de retenue.
Je sais que le paradis est ailleurs
Et que j’irai une autre fois.
Tu peux venir avec moi,
Sans condition ni tarif,
D’une manière ou d’une autre, quelque part,
Je trouverai cet endroit avant de mourir.
Parce que je le désire.

7. Whisper In Time (Graffin)

All those stories that my dad told me,
They are just a whisper in time.
All those things that never came to be,
They are just a whisper in time.

A whisper in time, a whisper in time,
Things that I can’t shake from my mind.
A whisper in time, a whisper in time,
Moments that just flicker and die.

All those places I wanted to go,
They are just a whisper in time.
All those friends who now I do not know,
They are just a whisper in time.

A whisper in time, a whisper in time,
Moments that I can’t shake from my mind.
A whisper in time, a whisper in time,
Memories that flicker and die.

Maps and roads that brought me here today,
They are just a whisper in time.
Circumstances that were explained away,
They are just a whisper in time.

A whisper in time, a whisper in time,
Things that I can’t shake from my mind.
A whisper in time, a whisper in time,
Moments that just flicker and die.

‘Cuz we are messengers of memory
Just whispers in time.

Un murmure dans le temps

Toutes ces histoires que mon père m’a racontées,
Elles ne sont qu’un murmure dans le temps.
Toutes ces choses qui ne sont jamais arrivées,
Elles ne sont qu’un murmure dans le temps.

Un murmure dans le temps, un murmure dans le temps,
Des choses que je ne peux pas chasser de mon esprit.
Un murmure dans le temps, un murmure dans le temps,
Des moments qui ne font que vaciller et mourir.

Tous ces endroits où je voulais aller,
Ils ne sont qu’un murmure dans le temps.
Tous ces amis que je ne connais plus,
Ils ne sont qu’un murmure dans le temps.

Un murmure dans le temps, un murmure dans le temps,
Des moments que je n’arrive pas à chasser de mon esprit.
Un murmure dans le temps, un murmure dans le temps,
Des souvenirs qui vacillent et meurent.

Les cartes et les routes qui m’ont amené ici aujourd’hui,
Elles ne sont qu’un murmure dans le temps.
Les circonstances qui ont été expliquées,
Elles ne sont qu’un murmure dans le temps.

Un murmure dans le temps, un murmure dans le temps,
Des choses que je ne peux pas chasser de mon esprit.
Un murmure dans le temps, un murmure dans le temps,
Des moments qui ne font que vaciller et mourir.

Parce que nous sommes des messagers de la mémoire
Seulement des murmures dans le temps.

8. Believe It (Graffin, Gurewitz)

It could happen to you,
A defect from the wasted outskirts of Los Angeles
With a crumpled-up pass for the RTD
And no authority or trajectory
On the brink of insanity.

You’d better believe it,
Because it’s written all over your face
Just a neighborhood reject,
Out of step and out of place,
You’d better believe it.

Would you ever have thought
Persistence could prevail
Against the almost
Unbearable weight of the system?
With nothing better to do,
And no one else who you can look up to.

You’d better believe it
Because it’s written all over your face
A political defect,
Out of step and out of place,
You’d better believe it.

And the future is bright
When ideas run astray
So turn out the light,
A punk can’t have a say,
Sometimes desire is all that’s there
Who said life was fair ?

Crois-le

Cela pourrait t’arriver,
Une erreur venue de la banlieue dévastée de Los Angeles
Avec un laissez-passer chiffonné pour la RTD *
Et aucune autorité ou trajectoire
A la limite de la folie.

Tu ferais bien de le croire,
Parce que c’est écrit partout sur ton visage
Juste un rejet du quartier,
Déplacé et décalé,
Tu ferais bien de le croire.

Aurais-tu jamais pensé
Que la persistance puisse prévaloir
Contre le presque
Insupportable poids du système ?
Sans rien de mieux à faire,
Et sans personne à qui faire confiance.

Tu ferais bien de le croire
Parce que c’est écrit partout sur ton visage
Un manquement politique,
Déplacé et décalé,
Tu ferais bien de le croire.

Et l’avenir est radieux
Quand les idées vagabondent
Alors, éteins la lumière,
Comment un punk peut-il avoir son mot à dire ?
Parfois, il ne reste plus que le désir
Qui a dit que la vie était juste ?

* L’agence de transport public créée en 1964 pour desservir la zone métropolitaine de Los Angeles.

9. I Love My Computer (Graffin)

I love my computer,
You make me feel alright
Every waking hour
And every lonely night.

I love my computer
For all you give to me:
Predictable errors
And no identity.

And it’s never been quite so easy,
I’ve never been quite so happy.
All I need to do is click on you
And we’ll be joined in the most soulless way,
And we’ll never ruin each other’s day
‘Cause when I’m through I just click
And you just go away.

I love my computer,
You’re always in the mood.
I get so turned on
When I turn on you.

I love my computer,
You never ask for more.
You can be a princess
Or you can be my whore.

And it’s never been quite so easy,
I’ve never been quite so happy.
All I need to do is click on you
And we’ll be joined in the most soulless way,
And we’ll never ruin each other’s day
‘Cause when I’m through I just click
And you just go away.

The world outside is so big,
But it’s safe in my domain
Because to you
I’m just a number
And a clever screen name.

All I need to do is click on you
And we’ll be together for eternity.
And no one is ever gonna take my love from me
Because I’ve got security, her password and a key.

J’aime mon ordinateur

J’aime mon ordinateur,
Tu me fais me sentir bien
Chaque heure au réveil
Et chaque nuit de solitude.

J’aime mon ordinateur
Pour tout ce que tu me donnes :
Erreurs prévisibles
Et pas d’identité.

Et cela n’a jamais été aussi facile,
Je n’ai jamais été aussi heureux.
Il suffit que je te clique dessus
Et nous serons unis de la manière la plus intime qui soit,
Et nous ne gâcherons jamais la journée de l’autre
Parce que quand j’ai fini, je clique
Et tu t’en vas.

J’aime mon ordinateur,
Tu es toujours d’humeur.
Je suis tellement excitée
Quand je me tourne vers toi.

J’aime mon ordinateur,
Tu n’en demandes jamais plus.
Tu peux être une princesse
Ou tu peux être ma putain.

Et ça n’a jamais été aussi facile,
Je n’ai jamais été aussi heureux.
Il suffit que je te clique dessus
Et nous serons unis de la manière la plus intime qui soit,
Et nous ne gâcherons jamais la journée de l’autre
Parce que quand j’ai fini, je clique
Et tu t’en vas.

Le monde dehors est si grand,
Mais je suis en sécurité dans mon domaine
Parce que pour toi
Je ne suis qu’un numéro
Et un pseudonyme astucieux.

Il me suffit de te cliquer dessus
Et nous serons ensemble pour l’éternité.
Et personne ne me prendra jamais mon amour
Parce que je suis en sécurité, j’ai son mot de passe et une clé.

10. The Hopeless Housewife (Graffin)

Oh me oh my…
Get out of your 1950’s fantasy,
Your face shines with misery transparently.
Spew out that sobering
Half-assed victim rhetoric,
Make ’em all squirm
While they chew on it.

It’s a secret handshake
And a passing wink of the eye
As the witches bridge club weekly
Meets to pen the tail on the sly.
But they never ask: « Why, oh why,
Don’t we raise our voices to the sky? »

Instead you’re mute and fawn,
Just waiting to die,
Like some kind of hopeless housewife.
But you can change while you’re alive
And let ’em all know
At least you tried
To kill the demons inside.

Oh me oh my…
Damn your transcendental paralysis,
We can work together
And make sense of this.
Don’t be so sure
you can chuck it all away,
You’ve got to proceed
No matter how bad you want to stay.

It’s a natural cause
And a comfort zone
There in your head.
And the world turns away
As you tap the snooze button in bed,
But nobody can hear a word you said.
Your history was never read.

Instead you’re mute and fawn,
Just waiting to die,
Like some kind of hopeless housewife.
But you can change while you’re alive
And let ’em all know
At least you tried
To kill the demons inside.

La femme au foyer désespérée

Bon sang…
Sors de ton fantasme des années 50,
Ton visage resplendit de misère en transparence.
Crache cette sobre rhétorique
De victime à moitié morte,
Fais en sorte qu’ils se tortillent tous
En la mâchant.

C’est une poignée de main secrète
Et un clin d’œil fugace
Alors que le club de bridge hebdomadaire des sorcières
Se réunit pour dessiner des queues en cachette.
Mais elles ne demandent jamais : « Pourquoi, oh pourquoi,
N’élevons-nous pas nos voix vers le ciel ? »

Au lieu de cela, tu es muet et faible,
Attendant juste de mourir,
Comme une sorte de femme au foyer désespérée.
Mais tu peux changer de ton vivant
Et leur faire savoir à tous
Qu’au moins, tu as essayé
De tuer les démons intérieurs.

Bon sang…
Maudit soit ta paralysie transcendantale,
Nous pouvons travailler ensemble
Et donnez un sens à tout cela.
Ne sois pas si sûr
Tu peux te débarrasser de tout ça,
Tu dois continuer
Peu importe à quel point tu veux rester.

C’est une conséquence naturelle
Et une zone de confort
Là-haut, dans ta tête.
Et le monde se détourne
Quand tu appuies sur le bouton « snooze » au lit,
Mais personne n’entends un mot de ce que tu dis.
Ton histoire n’a jamais été lue.

Au lieu de cela, tu es muet et faible,
Attendant juste de mourir,
Comme une sorte de femme au foyer désespérée.
Mais tu peux changer de ton vivant
Et leur faire savoir à tous
Qu’au moins, tu as essayé
De tuer les démons intérieurs.

11. There Will Be A Way (Graffin)

Shut your eyes,
See the future’s distant shore.
March ahead,
More enlightened than before.

And there’s sure to be bumps and distractions,
But I know we’ll get through.
There will be me, there will be you,
There will be a way.

Unresolved repercussions from your life
Fortified with the vitriol of strife.
And you can be gridlocked by predictions,
But you’re wise, grab the prize.

Then revise, realize
There will be a way.

And I don’t know where we are going,
But we’re here on this ride
And we’ll stand side by side
All along the way.

Follow me to the future’s distant shore,
Vagary needn’t haunt us anymore
And now it’s time to set the agenda.
Learn the past, make it last,
Share the wealth, hold your fire,
Conserve life, make it right,
Kill the hate, negotiate.
There will be a way.

Il y aura un moyen

Fermes tes yeux,
Regarde la rive lointaine du futur.
Marche devant toi,
Plus éveillé qu’auparavant.

Il y aura certainement des heurts et des distractions,
Mais je sais que nous nous en sortirons.
Il y aura moi, il y aura toi,
Il y aura un moyen.

Les répercussions non résolues de ta vie
Fortifiées par les luttes au vitriol.
Et tu peux être bloqué par les prévisions,
Mais tu es sage, prends la récompense.

Puis modifie, concrétise
Il y aura un moyen.

Je ne sais pas où nous allons,
Mais nous sommes là pour ce voyage
Et nous nous tiendrons côte à côte
Tout au long du chemin.

Suis-moi jusqu’à la rive lointaine du futur,
Les vagabondages ne doivent plus nous hanter
Et maintenant, il est temps de fixer l’ordre du jour.
Apprendre du passé, le faire perdurer,
Partager les richesses, contenir les tirs,
Préserver la vie, la rendre juste,
Tuer la haine, négocier.
Il y aura un moyen.

12. Let It Burn (Graffin)

Let your mind wander,
Look beyond the shadows.
Focus on the skyline,
Read the silhouettes.
Your deepest desires
Are a picture of tomorrow.
All your darkest fears
Are just a vestige of regret.

And it’s wo-oh oh oh,
It seems like such a long way to go.
As obstacles get bigger,
Prevailing winds blow stronger
And the fire continues to grow

Don’t let shallow water
Limit your perception.
Heed the new horizon,
Muster to it fast.
The moments of your yesterdays
Are in the wake behind you.
You can’t assess the future
If you’re living in the past.

Keep it stoked!

If you are committed
To a life of understanding,
Then there’s no agenda
For vengeance in your life.
Sharpen all your senses,
Face the opposition.
You can overcome
With fortitude and mental might.

And it’s wo-oh oh oh,
It seems like such a long way to go.
As obstacles get bigger,
Prevailing winds blow stronger
And the fire continues to grow
In your soul,
So be bold, let it grow.
Don’t let it die,
Let it burn !

Laisse-le brûler

Laisse ton esprit vagabonder,
Regarde au-delà des ombres.
Concentre-toi sur l’horizon,
Découvre les silhouettes.
Tes désirs les plus profonds
sont le reflet de demain.
Toutes tes peurs les plus sombres
ne sont qu’un vestige de regret.

Et c’est wo-oh oh oh oh,
Le chemin à parcourir semble si long.
Au fur et à mesure que les obstacles se multiplient,
Les vents dominants soufflent plus fort
Et le feu continue à grandir

Ne laissez pas les eaux peu profondes
Limiter ta perception.
Tiens compte du nouvel horizon,
Dépêche-toi de t’y mettre.
Les temps forts de ton passé
sont dans ton sillage.
Tu ne peux pas évaluer l’avenir
Si tu vis dans le passé.

Alimente-le !

Si tu es engagé
Dans une vie de compréhension,
Alors tu n’as pas à planifier
La vengeance dans ta vie.
Aiguise tous tes sens,
Fais face à l’opposition.
Tu peux surmonter ça
Avec courage et volonté.

Et c’est wo-oh oh oh oh,
Le chemin à parcourir semble si long.
Au fur et à mesure que les obstacles se multiplient,
Les vents dominants soufflent plus fort
Et le feu continue à grandir
Dans ton âme,
Alors, sois audacieux, laisse-le grandir.
Ne le laisse pas mourir,
Laisse-le brûler !

13. Don’t Sell Me Short (Graffin)

We don’t need any more mountains
Because the trail builders
Failed to give us passage there,
So we can’t reach the sky.

We don’t need any more failure.
There is human tragedy
That’s written everywhere
And we are all too young to die.

Like a mystery that’s here to stay,
Some people never go away
Cuz they’ve got something to say.
Don’t sell me short!
You’ve been wrong too long.
Don’t brush me off
Just because I don’t belong.
Like it or not I’m all you’ve got,
Dispose me when I’m shot.
Just don’t sell me short,
I might not be who you thought.

We don’t need any more fables
Because the writers have passed
And left us lessonless
And we must find our own way.

We don’t need any more privilege.
There is vivid desperation
That is powerless
That no surplus can repay.

Like the fix of rapture in a trance,
Oh, fates are sealed by circumstance
So you’ve got to take a chance.
Don’t sell me short!
You’ve been wrong too long.
Don’t brush me off
Just because I don’t belong.
Pass me on by, ignore my cry,
Forget me when I die.
Just don’t sell me short,
Not while I’m still alive.

Everybody’s talking
About heaven on earth,
I’m still trying to figure
Out just what I’m worth.

I’m full of emotion
And stuff you can’t contain,
And you just want to
flush me down the drain,
But you can’t make me go away.

Don’t sell me short!
You’ve been wrong too long.
Don’t brush me off
Just because I don’t belong.
Like it or not I’m all you’ve got,
Dispose me when I’m shot.
Just don’t sell me short,
I might not be who you thought.
You’ve been wrong too long.
Don’t brush me off
Just because I don’t belong.
Pass me on by
And forget me when I die
Just don’t sell me short,
Not while I’m still alive.

Ne me sous-estimez pas

Nous n’avons pas besoin de plus de montagnes
Parce que les bâtisseurs de routes
Ont échoué à nous permettre de les emprunter,
On ne peut donc pas rejoindre le ciel.

Nous n’avons pas besoin de plus d’échec.
Une tragédie humaine
Est marquée de partout
Et nous sommes tous trop jeunes pour mourir.

Comme un mystère qui est là pour longtemps,
Certaines personnes ne disparaissent jamais
Parce qu’elles ont quelque chose à dire.

Ne me sous-estimez pas !
Vous avez eu tort trop longtemps.
Ne vous moquez pas de moi.
Simplement parce que je n’ai pas ma place.
Que ça vous plaise ou non, je suis tout ce que vous avez,
Débarrassez-vous de moi quand on m’aura tiré dessus.
Ne me sous-estimez pas,
Je ne suis peut-être pas celui que vous pensiez.

Nous n’avons pas besoin d’autres fables
Parce que les auteurs ne sont plus là
Et nous ont laissé sans aucun enseignement
Et nous devons trouver notre propre voie.

Nous n’avons pas besoin de plus de privilèges.
Il y a un profond désespoir
Qui est impuissant
Qu’aucun excédent ne peut rembourser.

Comme la dose de béatitude dans une transe,
Les destins sont marqués par les circonstances
Il faut donc prendre des risques.

Ne me sous-estimez pas !
Vous avez eu tort trop longtemps.
Ne vous moquez pas de moi.
Simplement parce que je n’ai pas ma place.
Passez sans me voir, ignorez mes cris,
Oubliez-moi quand je mourrai.
Ne me sous-estimez pas,
Pas tant que je suis encore en vie.

Tout le monde parle
Du paradis sur terre,
J’essaie toujours de savoir
Exactement ce que je vaux.

Je suis rempli d’émotion
Et de choses que vous ne pouvez pas contenir,
Et vous voulez juste
me jeter à l’égout,
Mais vous ne pouvez pas me faire disparaître.

Ne me sous-estimez pas !
Vous avez eu tort trop longtemps.
Ne vous moquez pas de moi.
Simplement parce que je n’ai pas ma place.
Que ça vous plaise ou non, je suis tout ce que vous avez,
Débarrassez-vous de moi quand on m’aura tiré dessus.
Ne me sous-estimez pas,
Je ne suis peut-être pas celui que vous pensiez.
Vous avez eu tort trop longtemps.
Ne vous moquez pas de moi.
Simplement parce que je n’ai pas ma place.
Passez sans me voir,
Et oubliez-moi quand je mourrai.
Mais ne me sous-estimez pas,
Pas tant que je suis encore en vie.

14. The Fast Life (Graffin)

The silent stray inertia,
No burden on my back.
No determinance, no ballast,
No chance of looking back.
It doesn’t matter what’s ahead,
It’s time I’ll hit it hard.
No fixing my position,
No sign of ritard.

It’s the fast life,
There’s nothing I can do.
The fast life,
Suck it in and follow through.
The fast life,
Just learning as I go.
You might call it careless,
But this fast life
Is all I’ve ever known.

Like a wispy feather
Defying gravity,
Or a rolling cobble
In the middle of the stream,
Propelled by a ghost force
That never shows his face,
Increase the ante
Of this perpetual pace.

It’s the fast life,
There’s nothing I can do.
The fast life,
Suck it in and follow through.
The fast life,
Just learning as I go.
You might call it careless,
But this fast life
Is all I’ve ever known.

Ever since the day
I came out of the womb,
My head was always bouncing
Off the walls in the room,
Always scratching gravel,
Covering new ground.
No matter how hard they tried,
They couldn’t pin me down.

It’s the fast life,
There’s nothing I can do.
The fast life,
Suck it in and follow through.
The fast life,
Just learning as I go.
You might call it careless,
But this fast life
Is all I’ve ever known.
Yeah, it’s all I’ve ever known.

La vie en accélérée

L’inertie silencieuse et égarée,
Aucun fardeau sur le dos.
Pas de détermination, pas de lest,
Aucune chance de regarder en arrière.
Je me fiche de ce qui m’attend,
Il est temps que je frappe fort.
Sans fixer ma position,
Sans signe de ritard(ando) *.

C’est la vie en accélérée,
Je ne peux rien y faire.
La vie en accélérée,
Je la suis et je vais continuer.
La vie en accélérée,
J’apprends au fur et à mesure.
On pourrait appeler ça de I’insouciance,
Mais cette vie en accélérée
C’est tout ce que j’ai toujours connu.

Comme une plume volante
Défiant la gravité,
Ou un caillou roulant
Au milieu du ruisseau,
Propulsé par une force invisible
Dont on ne voit jamais le visage,
J’augmente la mise
De ce rythme perpétuel.

C’est la vie en accéléré,
Je ne peux rien y faire.
La vie en accéléré,
Je la suis et je vais continuer.
La vie en accélérée,
J’apprends au fur et à mesure.
On pourrait appeler ça de I’insouciance,
Mais cette vie en accélérée
C’est tout ce que j’ai toujours connu.

Depuis le jour où
Je suis sorti des entrailles de ma mère,
Ma tête rebondissait sans cesse
Sur les murs de la pièce,
Toujours à gratter le gravier,
A couvrir de nouveaux territoires.
Peu importe les efforts qu’ils ont déployés,
Ils n’ont pas pu me coincer.

C’est la vie en accéléré,
Je ne peux rien y faire.
La vie en accéléré,
Je la suis et je vais continuer.
La vie en accéléré,
J’apprends au fur et à mesure.
On pourrait appeler ça de l’insouciance,
Mais cette vie en accéléré
C’est tout ce que j’ai toujours connu.
Oui, c’est tout ce que j’ai toujours connu.

* Terme musical : Ralentir progressivement le mouvement.

15. Queen Of The 21st Century (Graffin)

From the time she could crawl
She was all draped in macrame.
She was preened and redeemed
In a church that tried to show the way.
She was taught to never ask for more,
They had no idea of what she had in store.

She’s the queen of the 21st century,
Just a ghost of what her parents thought a little girl should be:
Analog heart, analog nerves, analog brain,
But a fixture of the digital domain.

From the time she could read
She could see that there was urgency,
No debate, just a spate of ignorance
In a splintering community.
She could never meet their expectations,
Then she came to symbolize the nation.

She’s the queen of the 21st century,
Just a shred of what her parents thought a little girl should be:
Steeped in spite, coddled in fear, drenched in novelty,
But masterful at sensual technology.

She’s the queen, no rules in her empire.
She’s the queen, just libido and desire.
She’s the lean, mean, fighting machine,
The stuff of modern media lore
And she always knows the score.

She’s the queen of the 21st century,
Just a ghost of what her parents thought a little girl should be:
Fallen star, black and blue,
Broken hearts, wasted youth,
Rusted cars, twisted roots,
Mental scars, the ugly truth.

She’s the queen of the 21st century
And she’s a modern-day polemic,
A walking controversy.

She’s the queen !

La reine du 21ème siècle

Dès le moment où elle a su ramper
Elle fut entièrement drapée de macramé.
Elle a été purifiée et sauvée
Dans une église qui essayait de montrer le chemin.
On lui a appris à ne jamais demander plus,
Ils n’avaient aucune idée de ce qu’elle avait en réserve.

C’est la reine du 21e siècle,
Juste un spectre de ce que ses parents pensaient qu’une petite fille devait être :
Coeur analogique, nerfs analogiques, cerveau analogique,
Mais un incontournable du domaine numérique.

Dès le moment où elle a su lire
Elle a pu constater qu’il y avait urgence,
Pas de débat, juste une vague d’ignorance
Dans une communauté morcelée.
Elle n’a jamais pu répondre à leurs attentes,
Puis elle a fini par symboliser la nation.

C’est la reine du 21e siècle,
Juste un soupçon de ce que ses parents pensaient qu’une petite fille devait être :
Imprégnée de rancune, choyée de peur, imbibée de nouveauté,
Mais maîtresse de la technologie sensuelle.

C’est la reine, pas de règles dans son empire.
C’est la reine, juste la libido et le désir.
Elle est la machine de combat, maigre et mesquine,
L’étoffe de la culture médiatique moderne
Et elle connaît toujours la chanson.

C’est la reine du 21ème siècle,
Juste un spectre de ce que ses parents pensaient qu’une petite fille devait être :
Une étoile déchue, noire et bleue,
Des cœurs brisés, une jeunesse gâchée,
Des voitures rouillées, des racines tordues,
Cicatrices mentales, la vilaine vérité.

C’est la reine du 21ème siècle
Et elle est une polémique des temps modernes,
Une controverse ambulante.

C’est la reine !

16. Lose As Directed (Graffin)

Little girl’s eyes open wide
Two ways to go but you can’t decide
Follows all rules, has no say
Ends up in somebody else’s play
Close your eyes ’cause you just don’t need them anyway

Lose as directed, don’t take no chance
Don’t hinge your life upon circumstance
Mystery and misery go hand in hand
So you better follow the master plan
Don’t use your head, lose as directed

Little boy sitting in his master’s arms
Safe and protected from any harm
Wants to be a man, wants to branch out
But he’s told not to ask questions or doubt
Close your mind, it’s a book of instructions now

Lose as directed don’t take no chance
Don’t hinge your life upon circumstance
Mystery and misery go hand in hand
So you better follow the master plan
Don’t use your head, lose as directed
Lose as directed.
Let’s go!

Monkey see, monkey do
Just another animal in the zoo
Got four wall security
Never even have to read a recipe
But it’s not exactly what you would call free

Lose as directed, don’t take no chance
Don’t hinge your life upon circumstance
Mystery and misery go hand in hand
So you better follow the master plan
Don’t use your head, lose as directed
Lose as directed
You lose !

Perds comme prévu

Tes yeux de petite fille sont grands ouverts
Deux voies à suivre mais tu n’arrives pas à te décider
Respecte toutes les règles, sans avoir ton mot à dire
Finis dans la pièce de quelqu’un d’autre
Fermes tes yeux, car tu n’en as pas besoin de toute façon

Perds comme prévu, ne prends pas de risque
Ne fais pas dépendre ta vie des circonstances
Mystère et misère vont de pair
Tu ferais donc mieux de suivre le schéma directeur
N’utilises pas ta tête, perds comme prévu

Un petit garçon assis dans les bras de son maître
Sûr et protégé de tout danger
Veut être un homme, veut élargir ses horizons
Mais on lui dit de ne surtout pas poser de questions
Fermes ton esprit, c’est un livre d’instructions maintenant

Perds comme prévu, ne prends pas de risque
Ne fais pas dépendre ta vie des circonstances
Mystère et misère vont de pair
Tu ferais donc mieux de suivre le schéma directeur
N’utilises pas ta tête, perds comme prévu
Perds comme prévu.
Allez !

Le singe voit, le singe fait
Un animal de plus dans le zoo
Quatre murs de sécurité
Sans même avoir à lire une recette
Mais ce n’est pas exactement ce que vous appelleriez libre

Perds comme prévu, ne prends pas de risque
Ne fais pas dépendre ta vie des circonstances
Mystère et misère vont de pair
Tu ferais donc mieux de suivre le schéma directeur
N’utilises pas ta tête, perds comme prévu
Perds comme prévu.
Tu as perdu !

17. Pretenders (Graffin)

I give to you, you take from me
We live in perfect harmony
But I know you can’t give me what I need
With subtle care and rosey hues
We duke it out, we change our views
We hold so dear our unanimity

Oh…

We are just pretenders
We are just pretenders, lost in this charade
We are just pretenders, characters on stage
We are just pretenders, trying to break free
We are just pretenders, hiding so no one sees

We try to find our peace of mind
Just a vestige we left behind
But ignorance takes far less energy
And if you please, I’ll look to you
Because I need somebody who
Forgives me for my harsh reality

Oh…but

We are just pretenders
We are just pretenders, we’re trying to break free
We are just pretenders, we’ll lose them easily
We are just pretenders, trying to break free
We are just pretenders, hiding so no one sees

You standing there
Playing with your hair
Trying to ignore
But peeking in the mirror
Reliving the scenes
From books and magazines
Craving the life
You live in your dreams
And I’m standing here
Thinking that it’s queer
But fearing that I am the same

You ask me how I feel
It’s so damn surreal
I think it’s finally time we ended this game
‘Cause we are just pretenders
We are just pretenders, lost in this charade
We are just pretenders…

Imposteurs

Je te donne, tu me prends
Nous vivons en parfaite harmonie
Mais je sais que tu ne peux pas m’apporter ce dont j’ai besoin
Avec un soin subtil et des teintes rosâtres
Nous nous battons, nous changeons d’avis
Nous tenons tant à notre unanimité

Oh…

Nous ne sommes que des imposteurs.
Nous ne sommes que des imposteurs, perdus dans cette mascarade
Nous ne sommes que des imposteurs, des personnages sur scène
Nous ne sommes que des imposteurs, qui tentent de se libérer
Nous ne sommes que des imposteurs, nous cachant pour que personne ne voit

Nous essayons de trouver la tranquillité d’esprit
Juste un vestige que nous avons laissé derrière nous
Mais l’ignorance demande beaucoup moins d’énergie
Et si tu veux bien, je me tournerai vers toi
Parce que j’ai besoin de quelqu’un qui
Me pardonne ma dure réalité

Oh…mais

Nous ne sommes que des imposteurs.
Nous ne sommes que des imposteurs, nous essayons de nous libérer
Nous ne sommes que des imposteurs, nous les perdrons facilement
Nous ne sommes que des imposteurs, essayant de se libérer
Nous ne sommes que des imposteurs, nous cachant pour que personne ne voit

Tu es là
Jouant avec tes cheveux
En essayant d’ignorer
Mais en regardant dans le miroir
Faisant revivre les scènes
Des livres et des magazines
L’envie de vivre
Tu vis dans tes rêves
Et je suis là
A penser que c’est bizarre
Mais j’ai peur d’être comme toi

Tu me demandes ce que je ressens
C’est tellement surréaliste
Je pense qu’il est enfin temps de mettre fin à ce jeu
Parce que nous ne sommes que des imposteurs.
Nous ne sommes que des imposteurs, perdus dans cette mascarade
Nous ne sommes que des imposteurs…