Nouvelle vidéo : 1980 – Première apparition TV

19 Sep 2020

1980 : Première apparition à la TV

 

Que les choses soient bien claires, je n’ai besoin d’aucune motivation pour faire ce « travail » de sous-titrage. Si j’avais le temps, je ferais une vidéo par jour (quand tu veux la deuxième vague !).
Mais là, bon, je viens de me mettre à la lecture du livre « Do what you want », cette biographie que j’ai décidé de lire doucement, chapitre par chapitre, parce que des livres sur Bad Religion, il n’en sortira pas quinze.
Et je pense que cette lecture va influencer mes choix de vidéos à sous-titrer dans les prochaines semaines.
Le chapitre 3 relate le premier passage TV de Bad Religion sur la chaine câblée « New Wave Theatre » en 1980. Graffin et Bentley ont 16 ans, Ziskrout et Gurewitz en ont 18. Peter Ivers, le présentateur haut en couleur est au moins aussi cool que nos héros sont de vrais rebelles. C’est avec fierté et émotion que je vous propose le sous-titrage complet – interview comprise – de cette vidéo vieille de 40 ans.

Les chansons chantées ce jour-là sont Bad Religion, Slaves (respectivement Gurewitz puis Graffin) de l’album Bad Religion (1981), et Oligarchy (Gurewitz) de l’album How could hell be any worse (1982).
En ce qui concerne l’interview, Greg Graffin semble bien immature et peu sûr de lui. On craint alors assez vite que le groupe ne se fasse piéger par le présentateur et que leur crédibilité en prenne un coup. C’est alors que Brett Gurewitz prend la parole…

 

Punchline 

Ces trois chansons sont les amorces de l’oeuvre du groupe. Honneur à la chanson éponyme Bad Religion. En la relisant, on trouve pas mal de thème qui seront abordés tout au long de la carrière du groupe. Le tir à boulet rouge sur la religion, bien sûr (« Spiritual era’s gone, it ain’t comin’ back / I don’t care a thing about eternal fires » que l’on peut traduire par « L’ère spirituelle est partie, elle ne reviendra pas / Je me fous éperdument des feux éternels« ) mais aussi quelque chose de plus  fin, comme un message semblant dire : « nous ne sommes que des hommes, une espèce parmi d’autres, nous n’avons pas à nous donner tant d’importance » (« See my body, it’s nothing to get hung about, I’m nobody except genetic runaround » traduisible par « Regardez mon corps, il n’y a pas de quoi en faire un plat, je ne suis personne, sinon un cheminement génétique« ). C’est un thème qui reviendra souvent dans leurs écrits.
Quant à Slaves et Oligarchy, ce sont des brûlots contre la société américaine, notamment la seconde avec sa critique du système d’élection oligarchique américain (le fait de n’avoir le choix qu’entre deux candidats, toujours des deux mêmes camps).
J’aurais aimé être aussi mature pour écrire ce genre de chose à 18 ans…

Encore une fois, n’hésitez pas à m’envoyer un message avec le titre d’une chanson que vous aimeriez voir sous-titrée…et à parler du site aux fans francophones que vous connaissez. 

Prêchez donc la bonne parole !