Nouvelle vidéo : Tested

23 Juil 2023

Bad Religion : Tested

Voici une nouvelle vidéo sous-titrée avec la chanson Tested datant de 1997. Elle est tirée d’un concert de la même année au Go Bang! Festival à Munich. C’était il y a 25 ans seulement, ça va… La composition du groupe à l’époque était la suivante : Graffin au chant, Baker et Hetson à la guitare, Bentley à la basse et Bobby Schayer à la batterie.

Cette chanson – que je classe volontiers dans mon top 10 – est l’une des trois nouvelles chansons que nous avait alors offert l’album Tested (album live de 1997). Pour la petite histoire, je me rappelle qu’en 1996, il y avait eu une sorte de sondage distribué avec le CD single Streets of America. Ce sondage appelait les fans a voter pour 15 chansons, ce qui aiderait à la constitution des titres présents sur l’album live Tested. Je ne sais pas si Atlantic a véritablement tenu compte de ce sondage (je ne me rappelle pas si j’avais voté d’ailleurs…).

GoBang Munich

Voici l’affiche du concert à Munich du 22 juin 1997 en question. De quoi crâner sur le fait que votre groupe préféré a ouvert pour David Bowie !

A noté que ce jour-là, c’est Biohazard qui ouvrait les festivités et qu’ils ont rejoint Bad Religion pour la chanson « We’re only donna die from our own arrogance », chanson qu’ils avaient alors l’habitude de jouer sur scène.
Si vous ne l’avez jamais vu, voici un lien vers cette très chouette performance.

 

Punchline 

On doit cette chanson à Greg Graffin.

Merde, ce matin je n’avais pas prévu de raconter ma vie mais en écrivant ça je me rappelle pourquoi Tested m’a autant marqué. On a tous autour de nous quelqu’un qui remercie Dieu (choisissez celui que vous voulez) pour toutes les bonnes choses de sa vie et qui, lorsqu’il lui arrive une mauvaise chose en conclue que c’est une épreuve, un test, que ce même Dieu lui envoie. Pour ma part je me rappelle particulièrement de ma grand-mère qui tenait ce discours-là. Je me rappelle qu’elle allait à l’église plusieurs fois par semaine pour remercier Dieu de l’aider à supporter la perte de deux de ses quatre fils. J’avais 20 ans, ça me mettait hors de moi qu’elle ne soit pas plutôt en colère contre ce Dieu qui lui aura enlevé deux fils de son vivant. Avec le recul, c’était pour elle du réconfort bien entendu et tant mieux pour elle finalement. A elle le réconfort et à moi la rage.

Ils disent qu’il y a un endroit sans problème ni soucis
Et qu’il faut passer un test pour y aller
Cela a quelque chose à voir avec cette route linéaire et étroite
Et la seule façon d’y parvenir est d’être droit et vertueux

Il y a toujours une autre colline à gravir

Puis Graffin évoque le fait que finalement ce test – et tous les concepts religieux que chacun détourne à sa manière pour qu’ils soient plus confortables – n’a jamais de fin :

Tu peux jouer selon les règles ou les adapter à tes besoins
Mais le test n’est terminé que lorsque tu tombes dans le sombre sommeil éternel.